Titre : Felis à la base
Auteur : Anrluz.
Genre : UA, OOC + yaoi & petits chats... + yuri...
Disclaimer : Je n’ai emprunté à Gundam Wing que les principaux personnages... Et à l’univers de Stargate, la Porte des Étoiles qui relie les planètes ainsi que la base militaire...
Équipe : SGW-4 de retour de mission sur AZERTY562...
Note : Que se passe-t-il si deux êtres veulent la même chose ?...
Chapitre 16 : Duel félin...
Heero poussa un soupir d’exaspération et compta mentalement jusqu’à vingt en inuit avant de respirer à fond.
C’était reparti pour un tour !
Trowa et Wufei avaient commencé à mettre la table alors que Quatre préparait une salade de légumes. Le Général était à peine arrivé et avait juste eu le temps de les avertir de la disparition de Duo...
Un verre se brisa sur le sol et Trowa renversa la panière de pain avant de s’effondrer sur le sol, dans le même état que Quatre et Wufei, eux-aussi évanouis...
“- C’est pas vrai !, s’était écrié le Général.
- Il faut ramasser le verre brisé !, réalisa Heero en voyant les morceaux de verre qui risquait d’être dangereux au réveil de ses amis.”
Avec l’aide du Général, Heero déplaça rapidement ses trois camarades, allongeant Quatre près de Wufei sans vraiment s’en rendre compte. Puis il prit un balai pour ramasser tous les éclats cristallins qui traînaient.
Il avait à peine terminé que se fit entendre un grognement, plus proche du rugissement que du miaulement. Heero et le Général tournèrent la tête à l’instant où Wufei répondait à Trowa de la même façon que ce dernier l’avait interpellé. Les deux hommes étaient à quatre pattes et se regardaient fixement.
Quatre, qui se trouvait derrière Wufei, tenta de rejoindre Trowa mais Wufei l’en empêcha en lui jetant un coup d’œil froid et menaçant. Quatre eut une petite plainte et recula de peur alors que Trowa grondait de fureur en direction de Wufei. Ce dernier lui répondit par un regard violent. En réponse, Trowa plia ses pattes avant et, d’un bond, se jeta en rugissant sur Wufei qui esquiva d’un habile saut de côté.
“- Mais qu’est-ce qui se passe encore ?, demanda le Général d’un ton las.”
Heero ne répondit pas. Il observait les deux hommes ou plutôt les deux chats qui se tournaient autour, guettant le moindre mouvement suspect ou le moindre signe de faiblesse chez leur adversaire.
Finalement, à tourner ainsi, Trowa se retrouva près de Quatre et celui-ci, soulagé, vint se frotter contre son compagnon enfin à ses côtés. Trowa lui jeta un regard bienveillant qui aurait pourtant pu lui être fatal. Profitant de l’inattention de son ennemi, Wufei se jeta sur lui avec l’envie de le mordre bien profondément. Trowa ne put malheureusement pas éviter complètement les crocs de Wufei qui se plantèrent violemment dans son épaule. Trowa se dégagea pourtant d’un geste vif et refit face à Wufei, la fureur ayant fait place à de la haine pure.
“- Il faut les séparer !, s’écria Heero alors que Trowa s’élançait à son tour sur Wufei.”
* * * * *
J’ai peur...
Mon doux lion... Je tremble pour toi...
Fais attention... Je t’en prie...
Pourquoi cet être aux sombres yeux me voulait-il du mal ? Pourquoi voulait-il nous séparer ?... Mon doux lion, il est dangereux... Méfie-toi de lui ! Ne le laisse pas me faire, nous faire du mal... Et...
Qu’est-ce qu’il veut celui-là ? Pourquoi s’approche-t-il de toi mon doux lion ? Pourquoi il te touche ? Non ! Je l’interdis !
“- Aïe !”
Ne touche pas mon compagnon !
“- Quatre ! Il faut les séparer !, déclara Heero.
- Rrrooaa !, menaça Quatre en levant la main et prêt à griffer de nouveau.
- Ne me griffe pas Quatre. Je ne lui veux pas de mal, nous devons les séparer avant que..., disait Heero en reposant les mains sur Trowa pour l’éloigner de Wufei. Aïe !! Mais tu es fou, Quatre ! Arrête de me griffer !
- Rrroooaaa, grogna Quatre en fixant Heero.”
Approche encore... Vas-y... Touche-le encore une fois et je te jure que je ne te laisserai pas faire. Tu regretteras toute ta vie d’avoir poser une main sur mon compagnon ! Je ne suis peut-être pas aussi fort que mon doux lion, je ne peux pas me battre contre l’être aux yeux noirs... Mais toi... Toi je peux t’avoir, je le sais...
* * * * *
Heero réfléchit une minute. Quatre ne semblait vraiment pas décidé à le laisser approcher de Trowa... Pourtant, il lui fallait séparer les deux hommes qui maintenant venaient de rouler au sol, étroitement enlacés, cherchant un moyen de blesser l’autre en alliant griffures et tentatives de morsures. Déjà, leurs vêtements commençaient à souffrir du combat et par endroit se trouvaient déchirés.
Heero jeta un regard au Général médusé avant de lui demander de l’aider à tenir Wufei puisqu’il ne pouvait pas approcher Trowa. Le Général fit ce qu’on lui disait sans poser de question. Il en était arrivé à un stade où plus rien ne l’étonnait.
Heero choisit le bon moment pour intervenir, lorsque Wufei et Trowa allaient se relancer l’un contre l’autre. Heero stoppa leur élan en s’interposant entre eux et en fixant Wufei droit dans les yeux. Wufei gronda, mais sembla vaguement reconnaître le regard cobalt car il ne lui sauta pas dessus. Le Général n’eut même pas le temps d’intervenir.
Un autre grondement obligea Heero à tourner la tête vers Trowa rageant de voir son combat s’arrêter avant la fin.
“- Trowa ! Tu restes tranquille !, déclara sèchement Heero.”
Trowa lui dédia un regard mauvais avant de regarder Quatre qui, sans s’avancer, lui demandait comment il allait. Les émeraudes se radoucirent en lisant l’inquiétude des turquoises. Il alla le rejoindre. Lorsque Quatre le vit s’approcher, il eut un petit miaulement de plaisir. En deux foulées, il vint se blottir contre son puissant protecteur et ronronna.
Mais Wufei ne l’entendait pas de cette oreille, il grogna fortement, s’attirant un regard glacial de Trowa. Heero, sévère, le réprimanda alors.
“- Wufei ! Tu les laisses tranquille ! Ok ?
- Grrrrrrr...
- D’accord... Mais tu viens avec moi !”
Heero, tirant Wufei, l’entraîna à l’autre bout de la pièce.
Lorsque Trowa poussa un petit gémissement de douleur, le Général qui n’avait finalement fait qu’observer toute la scène regarda le couple. Quatre venait de se frotter à l’épaule meurtrie de son compagnon. Le Général, se décidant enfin à agir, s’avança pour constater l’état de la blessure. Mais un grognement de Trowa le fit reculer d’un pas. Il vit de loin la griffure sur le visage de Trowa, mais celle-ci ne lui parut pas très profonde... Une égratignure, comme une vraie griffure de chat...
Quatre, très inquiet pour son compagnon, se mit à le lécher tendrement dans le cou. Puis, lorsque Trowa le regarda, il continua à le soigner. Avec beaucoup de douceur et de tendresse dans ses petits mouvements, Quatre lécha le sang qui coulait de la griffure sur la joue de Trowa...
* * * * *
Que tu es doux, mon cher compagnon...
Tes caresses me rendent fou !
Je ne laisserai personne me les enlever. Tu es à moi !
J’aime cette étrange façon que tu as de me sourire... Et la langue glissant sur ma peau... Tu es mien... Nul ne nous séparera, je le jure sur ce que j’ai de plus précieux, je le jure sur ta vie...
Quel dommage que l’homme nous ait séparés ! J’aurais volontiers débarrassé le monde de cet être qui a osé t’approcher !
“- Rrooa ?”
Oui, mon tendre ami... Que désires-tu ?
Ne te fais aucun souci pour moi, je vais bien...
Me reposer ! Mais ?
Pourquoi me pousses-tu par là ? Tu veux que je monte ici ?...
Mais toi ?... Tu viens aussi.
Oui, monte. Je te suis...
* * * * *
De là où il se trouvait, Heero jeta un regard amusé à la petite scène qui se jouait sur le canapé. Quatre y avait guidé Trowa et les deux hommes, après avoir sauté sur le-dit canapé, étaient en train de se lover l’un contre l’autre. Trowa gardait cependant cette attitude protectrice envers Quatre. Il restait sur ses gardes alors que Quatre se blottisait entre ses pattes... Enfin, entre ses bras serait plus exact. Ils étaient vraiment adorables tous les deux !
Pourtant, dès qu’un bruit, même infime, se faisait entendre, Trowa relevait la tête pour en connaître la raison et montrer qu’il ne dormait pas. Il vérifiait aussi très souvent l’endroit où se trouvait Wufei, comme pour le mettre en garde. Mais Wufei semblait avoir compris qu’il n’avait rien à gagner en approchant le blondinet ou en combattant les émeraudes.
* * * * *
Je le savais... Je l’ai toujours su... Il y a quelque chose entre eux... Un lien très profond... Le savent-ils seulement ? Se rendent-ils compte que ce qui les lie aujourd’hui n’est que la force du désir qui bouillait en eux ? L’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre...
C’est étrange de comprendre cela ainsi... Serait-ce mon état qui me rend plus clairvoyant ? Je vois les choses, je les ressens... C’est presque inné... Je ne voulais pas me battre contre Trowa, mais je dois avouer que Quatre a vraiment une odeur très alléchante lorsqu’il devient chat...
Que se serait-il passé si j’avais vaincu Trowa ? Si Heero n’avait pas été là ? Si je m’étais retrouvé seul avec Quatre ? Il a une façon si délicate, si sensuelle de se déplacer à quatre pattes... Je comprends pourquoi Trowa le défend ainsi, pourquoi il se l’est approprié... Est-ce que Quatre est aussi sensuel lorsqu’il est dans son état normal ? Je n’ai jamais fait attention... Mais peut-être Trowa s’en était-il inconsciemment rendu compte... Ils semblent être fait l’un pour l’autre, se comprendre dans un regard...
Réussirai-je à être aussi complice avec Heero ? Je l’ignore, mais j’ai vraiment envie d’essayer... Ses yeux... J’aime ses yeux sombres et je crois que le chat en moi les aime aussi... Des yeux bleus... Sombres comme la nuit... Ma nuit... Celle qui me protège et m’enveloppe... Me calme et me soutient... Je suis si bien entre ses bras...
* * * * *
Heero venait de s’agenouiller devant Wufei et lui parlait doucement, sans pour autant le relâcher de son étreinte. Le Général se demandait bien ce qu’il pouvait lui dire, il y avait une telle tendresse dans les gestes d’ Heero...
Le Général soupira en se dirigeant vers la porte. Il ne pouvait pas en supporter davantage. Il sortit donc du salon et décida de nouveau d’aller voir comment se portait SGW-11...
Mais avant qu’il ne parvînt à l’infirmerie, il fut attiré par des éclats de voix en provenance des cuisines. Résigné, il s’y rendit...