Titre : Felis à la base
Auteur : Anrluz.
Genre : UA, OOC +
yaoi à venir...
Disclaimer : Je n’ai emprunté à Gundam Wing que les
principaux personnages... Et à l’univers de Stargate, la Porte des Étoiles qui
relie les planètes ainsi que la base militaire...
Note : Les G-boys ont encore traversé la Porte des Étoiles
et en ont ramené que des ennuis... ^_^
Équipe : SGW-4 de retour de mission sur AZERTY562...
Felis à la base
Chapitre 2 : Ce n’était que le
début...
Lorsque Quatre et Trowa
eurent passé la porte, le Général se tourna vers Heero.
“- Donnez-moi une explication, Lieutenant.
- Seul le lutin...
- Duo ! M’appelle
Duo !, intervint Duo vexé.”
Les bras croisés,
Duo se mit debout sur l’épaule du Général et on put s’apercevoir qu’il était
aussi grand que la tête du Général. Wufei se retint de rire à cette idée et
préféra s’affairer à soigner ses blessures.
“- Je suis pas Lutin ! Suis Duo !”
Le Général jeta
un regard à Wufei et demanda.
“- C’est contagieux ?
- Je ne pense pas,
répndit Heero. Le seul responsable du changement de Quatre, c’est cette espèce
de lutin.
- Duo ! Pas Lutin
!, cria Duo avant de menacer. Mais si vous êtes pas gentils...
- Oui, on sait. Tu
nous transformes tous en chat, fit Wufei.
- Gentils
Minous..., sourit Duo.
- Et comment tu
fais ça ?, demanda le Général à la créature sur son épaule.
- Secret...
Magique ! Sortilège !
- On le saura...,
marmonna Wufei.
- Comment c’est
arrivé ?
- Nous avons
rencontré...
- Ogre méchant
avec moi !, déclara Duo en coupant la parole à Heero. Alors moi, je lui jette
un sortilège ! Mais l’autre se met
devant et reçoit le sortilège... Alors il devient gentil Minou...
- Tu peux défaire
le sortilège ?
- Pourquoi ?
- Pour que Quatre
redevienne normal...
- Pas faire... Il
est mieux en Minou... Et pis comme ça, l’ogre s’occupe pas de Duo ! L’ogre va
avec Minou !
- Et pourquoi
Trowa peut l’approcher et pas les autres ?
- Minou est encore
petit, pas grand. Il a besoin de quelqu’un... Minou a regardé l’ogre en
premier... Alors il va avec l’ogre...”
Le Général se
frotta le front d’un geste fatigué. Les explications de Duo étaient assez
claires, mais cette histoire commençait déjà à lui monter au nez... Il sentit
qu’il n’en avait pas fini avec Duo quand il lui répondit que si Quatre
redevenait normal.
“- Alors... Après je rentre chez moi... Et je veux pas ! Je
veux rester ici et m’amuser !
- Nous n’avons pas
de place pour toi.
- Moi, je suis pas
envahissant...”
Et Duo passa ses
bras autour de la tête du Général en un geste câlin. Ce dernier l’attrapa par
derrière et le tendit à bout de bras. Duo gigotait dans tous les sens,
demandant qu’on le lâche.
“- Méfiez-vous, Général.”
Le Général n’eut
pas le temps de répondre. Duo disparut pour réapparaître sur la table. Les
trois hommes le regardèrent avec stupeur.
“- Comment il a fait ça ?, demanda le Général.
- Tu peux le faire
sur de longue distance ?, questionna Wufei.
- Non, juste pour
aller pas loin... Pour échapper aux méchants...
- C’est déjà
ça...”
Cependant, ils ne
purent rien faire quand Duo se dirigea vers la porte entreouverte. Avant qu’ils
n’aient réagi, le lutin s’était glissé hors de la pièce. Lorsque les trois
hommes sortirent à leur tour, il avait disparut dans un des nombreux couloirs
de la base.
* * * * *
Trowa eut un peu
de mal à ouvrir la porte. Quatre se collait tellement contre lui que ça en
devenait presque gênant, et les commentaires que lui avait fait le Lieutenant
Hilde n’arrangeaient pas son humeur. Cela ne lui plaisaient guère. Cette femme
avait osé supposer que Quatre et lui étaient amoureux ! Enfin, elle ne l’avait
pas vraiment dit comme ça, mais ça revenait au même. Trowa avait failli lâcher
Quatre sous la surprise et il avait jeté un regard froid en direction de la
jeune femme qui était partie en riant. Après son départ, Trowa pensa que sa
réputation allait en prendre un sacré coup, surtout si d’autres soldats les
avaient vus lui et Quatre...
En soupirant, il
posa Quatre sur son lit et le jeune homme se laissa faire. Trowa se redressa et
fit demi-tour pour sortir. Mais il n’eut pas fait deux pas que Quatre venait se
frotter à lui en ronronnant. Le petit blond était à quatre pattes sur le sol et
imitait parfaitement n’importe quel félin en quête de caresse. N’importe qui
aurait pu trouver la situation très drôle, mais pas l’impassible Trowa.
Cependant, ayant passé toute son enfance auprès des lions du petit cirque de
ses parents avant qu’il ne se décide à faire une carrière militaire, Trowa
savait plus ou moins comprendre ce que désirait Quatre. Il s’agenouilla et
aussitôt la tête de Quatre vint se blottir contre son torse. Trowa le repoussa
doucement.
“- Je dois y aller, Quatre...”
Mais seul un long
miaulement lui répondit, accompagné d’un nouveau ronronnement. Trowa tenta de
s’éloigner, mais Quatre demeura dans ses jambes.
“- Quatre, je dois partir...”
Mais comme il
posait la main sur la poignée de la porte, quelque chose agrippa son pantalon.
Quatre venait de prendre un morceau de tissu entre ses dents et il tirait Trowa
vers l’intérieur de la pièce. Il voulait absolument le faire rester près de
lui. Trowa ne devait pas partir sinon on essayerait encore de lui faire du mal,
il le savait.
Trowa voulut se
dégager, mais Quatre tint bon. Finalement, Trowa éleva la voix, le menaçant.
Quatre le lâcha et se mit à le regarder d’un air implorant.
“- Je reviendrai bientôt, déclara Trowa avant de
s’éloigner.”
Cependant, Quatre
lança une petite plainte désespérée et se mit à gémir tristement. Il pencha la
tête une seconde avant de reprendre un morceau de pantalon entre ses dents. Il
tira un petit coup, mais n’insista pas, craignant une colère de Trowa. Ce
dernier le regarda quelques minutes avant de soupirer. Il alla ensuite s’asseoir
dans un des fauteuils de la chambre. Quatre s’approcha lentement de lui et
s’assit à quelques mètres pour le regarder en penchant la tête, semblant ainsi
l’interroger. Allait-il rester ?
“- D’accord, accepta Trowa. Je reste quelques minutes.”
Quatre sembla
comprendre et fit entendre un ronronnement de plaisir. Puis il s’avança
suffisament pour poser sa tête sur les genoux de Trowa.
* * * * *
Une étrange odeur
titillait ses narines. Cela ne ressemblait en rien à ce qu’il connaissait. On
aurait dit un parfum de fleurs très léger. Piqué dans sa curiosité, il décida
de suivre l’arôme exotique jusqu’à sa source. Il traversa ainsi plusieurs
galeries, circula entre plusieurs soldats qui passaient et s’amusa même à nouer
entre eux les lacets de ce type inutile assis à une table devant une porte en
plein milieu du couloir.
Soudain, il se
retrouva dans une salle immense où plusieurs personnes étaient assisses à des
tables, discutant et mangeant. Il se matérialisa sur une des tables et fit
hurler de surprise l’homme qui se trouvait en train de dîner. Curieux, il se
pencha sur l’assiette et prit un peu de nourriture dans sa main. Il la renifla
et émit une grimace de dégoût avant de secouer sa main, envoyant valser une
poignée de purée sur un des hommes qui arrivait avec son plateau. Il attrapa
ensuite un pan de la chemise de l’homme qu’il venait de déranger et s’essuya
dessus. L’homme fronça les sourcils de mécontentement. Mais avant qu’il n’ait
pu se jeter sur le petit être, celui-ci avait disparu, le laisant seul face au
géant qui avait reçu le morceau de purée sur la joue...
Intrigué par un
autre dîneur, il s’approcha et le vit secouer une espèce de bouteille rouge. Il
sortit de celle-ci un liquide aussi rouge que la bouteille. Cependant, il n’eut
pas le temps d’approfondir son étude sur la sauce tomate car quelqu’un tenta de
l’attraper. Il s’échappa d’un bond et disparut sous la table. Alors que
plusieurs hommes se lançaient à sa recherche, d’un air joyeux, il quitta le
réfectoire pour reprendre son exploration...
Continuant son
chemin dans un nouveau couloir gris, tout en fredonnant une vieille chanson de
chez lui, il repartit en quête de nouvelles aventures. Cet endroit lui plaisait
vraiment. Soudain, une jeune femme sortit d’un ascenseur. Elle avait une robe
légèrement froufrouteuse et d’une couleur si vive qu’il la prit tout de suite
en horreur. Il fronça les sourcils en l’observant. Ce serait beaucoup plus joli
si ces longs cheveux n’étaient pas aussi ternes...
Un grand sourire
l’illumina alors qu’il suivait la secrétaire. Celle-ci se dirigea vers les
quartiers réservés à SGW-4 et elle entra sans frapper dans leur salon commun.
Poussant un soupir en ne voyant aucun des membres de l’équipe, elle résolut de
les attendre ici et s’installa dans un fauteuil. Prenant ensuite un poudrier
dans son sac, elle se refit une beauté.
Pendant ce temps,
il se faufila derrière le coin cuisine et discrètement ouvrit les placards un à
un. La fille ne semblait se rendre compte de rien, tant mieux... Il entrouvrit
soudain une porte blanche et un courant d’air frais vint le faire frisonner.
Intrigué, il avança le nez dans le frigo et observa son contenu... Ses yeux
tombèrent sur une étrange bouteille rouge et son regard devint espiègle.
Il prit la
bouteille en main et se dirigea invisiblement vers l’arrière du fauteuil où se
trouvait la femme qui commençait déjà à perdre patience. Sans un bruit, se
souvenant des mouvements de l’homme du réfectoire, il secoua la bouteille et...
Grogna... Le liquide rouge ne voulait pas sortir. Il tourna la bouteille dans
tous les sens et tira à un moment sur le bouchon qui, cédant, éclaboussa
légèrement le mur. Ses narines furent un instant ennuyées par la forte odeur.
Puis son regard se porta sur le haut du fauteuil d’où dépassait l’horrible
chevelure.
D’un bond, il se
retrouva sur le dossier du-dit fauteuil près de la-dite chevelure. Sans faire
de bruit, il fit doucement couler le liquide en souriant sur le haut de la
tête. Étrangement, la sauce glissait le longs des cheveux, laissant de jolies
traces rougeâtres. Dommage qu’il n’ait pas d’autres couleurs...
* * * * *
Un hurlement
traversa soudain toute la base et Quatre releva vivement la tête, inquiet. Mais
le danger ne semblait pas être ici. Rassuré, il reposa la tête sur les genoux
de Trowa...
Pendant ce temps,
le Général, Heero et Wufei se dirigèrent vers l’endroit du cri. Lorsqu’ils
arrivèrent dans le salon de SGW-4, ce fut pour y trouver un véritable champ de
bataille. Une furie, le visage rouge de colère et les cheveux rouge de sauce
tomate, courait après le petit lutin rieur et lui lançait tout ce qu’elle
trouvait sur son passage.
“- Oh !, fit stoïquement Wufei. Moi qui croyais Miss Relena
trèèès inoffensive.”
Il ébaucha
ensuite un sourire moqueur en regardant Heero.
“- N’est-ce pas ce que tu disais ? Collante, mais
inoffensive... Je savais pas qu’elle pouvait être aussi dangereuse !”
Heero ne releva
pas la moquerie de son ami. Il ne pouvait quand même pas admettre qu’il
trouvait la situation amusante...
“- Mais attrapez-moi ce monstre !, leur hurla Relena.”
Cependant, aucun
des trois hommes ne bougea. Duo vint soudain se percher sur l’épaule du
Général, il savait qu’on ne lui ferait pas de mal tant qu’il ne lèverait pas le
sortilège. Relena lui jeta un regard furieux et mauvais, avant de s’avancer
très menaçante. Duo, pensant être protéger par le Général, ne chercha pas à
s’éloigner. Toutefois le Général ne fit aucun geste pour le défendre.
“- Espèce de saloperie ambulante ! Je sortais de chez le
coiffeur !, grinça-t-elle.
- Jooooolie !,
s’exclama Duo enchanté.
- Oui, c’est ça !
Et tu vas finir en chair à patée pour chien, siffla Relena.”
L’éclat qui perla
dans le regard de Relena ne plut aucunement à Duo et à l’instant où elle allait
poser la main sur lui, les yeux mauves de Duo devinrent dorés. La jeune femme
reçut une légère décharge électrique et s’effondra au sol...
Heero ne fit pas
un geste vers elle et retint Wufei de s’approcher. Au contraire, il l’éloigna
légèrement.
“- Mais...
- Souviens-toi...
C’est comme ça que Quatre a été ensorcelé...”
Wufei acquiesça,
mais ne put s’empêcher de jeter un regard à la jeune femme sur le sol. Le
Général se pencha vers elle, inquiet alors que le lutin se pliait de rire.
“- Miss Relena...
- Gentil
Chaaaaaaaaaaat !, murmura Duo.”
Le Général jeta
un regard à Duo, puis à Wufei qui venait de lui dire de s’éloigner de la jeune
femme.
“- Et pourquoi ?
- Je le dis pour
vous, Général, répondit Wufei. Mais il est arrivé la même chose à Quatre... Et d’après
les dires du lutin...
- Duo ! M’appelle
Duo !
- On va pas la
laisser comme ça...
- Hum...”
En entendant
remuer la jeune femme, le Général se repencha sur elle et la vit ouvrir les
yeux.
“- Comment allez-vous, Miss Relena ?
- Maou ?
- Que...”
Le Général
écarquilla les yeux en voyant Relena lui sourire. La jeune femme se releva, ou
plutôt, se mit à quatre pattes et, ronronnant, se frotta contre le Général
éberlué.
* * * * *