Auteur : Magical Girl
Kiki
E-mail :magical_girl_kiki@yahoo.fr
Titre :
perte de contrôle
Série :
Ca n’a pas changé depuis le début, c’est toujours Gundam Wing mais à ma façon.
Genre :
toujours pareil, yaoï, angst, langage fort peu poli : attention Quatre se
lâche……
Disclamer :
C’est obligatoire de le dire ? Oui ! bon d’accord ; Ils ne sont
pas à moi, je les emprunte juste pour les torturer à ma guise et je n’en tire
aucun bénéfice si ce n’est une satisfaction personnelle.
Perte de contrôle.
Chapitre
7 : Tous ?
La porte d’entrée de leur planque
claqua contre le mur en s’ouvrant brutalement. Heero, Trowa et Wufei
délaissèrent leurs pensées à connotation érotiques concernant un jeune arabe
blond ainsi que leurs tentatives inabouties d’explications sur leurs actes et
sortirent précipitamment de leur chambre respective, l’arme au poing et prêts à
se défendre face à un potentiel ennemi. Quelle ne fut pas leur surprise de
découvrir dans l’entrée le fameux blond en question évanoui dans les bras de
Duo, lui-même en équilibre précaire et ne parvenant pas à reprendre son
souffle. Les trois pilotes les regardaient sans vraiment comprendre la
situation ; ils hésitaient à les aider malgré les appels de leur
conscience car ils ne savaient pas s’ils pourraient se contrôler au contact du
corps de Quatre. Au moment où Duo tombait à genoux épuisé, l’instinct de
protection envers leurs coéquipiers prit néanmoins le dessus et ils
s’élancèrent vers leurs amis.
Trowa et Wufei attrapèrent Quatre et
l’emmenèrent dans sa chambre pendant que Heero les suivait en soutenant
l’américain encore haletant. Quatre fut allongé sur son lit sans aucune
réaction. Trowa vérifia son pouls et posa sa main sur son front en sueur pour
jauger sa température, mais comme quand ils l’avaient porté jusqu’à son lit, il
ne fit que l’effleurer pour minimiser ses éventuelles réactions. Il plaça sur
son front brûlant une serviette humide, laissée sur la table de chevet quelques
heures plus tôt. Le français se tourna ensuite en direction des autres qui attendaient
une réponse à leur angoisse concernant la santé du blond. Il ne put qu’hocher
la tête négativement, montrant par ce geste son impuissance à lui donner le
moindre soin. Ne pouvant rien faire de plus pour lui, ils laissèrent Quatre se
reposer en espérant qu’il allait vite se réveiller et sans se concerter, ils
allèrent s’asseoir dans le salon. En passant devant l’entrée, Wufei ferma et
verrouilla la porte pendant que Trowa ramassait les deux sacs à dos et leurs
précieux chargements que Duo avait laissé tombé en rentrant. Celui-ci s’affala
sur le canapé alors que les autres prenaient place de façon plus posée à ses
cotés dans les fauteuils.
-
Duo, que s’est-il passé, interrogea Heero.
-
On est rentré dans le bâtiment sans problème, … On a accéder comme il était
prévu à la salle des coffres et là on a…, balbutia l’américain pendant que ses
joues prenaient une belle teinte rouge… On a… récupéré les ordinateurs…C’est
quand on ressortait que…ce satané conduit trop fragile a lâché sous lui…Je l’ai
rattrapé de justesse mais…il avait perdu connaissance et… je l’ai ramené ici
aussi vite que possible. J’ai l’impression qu’il ne va vraiment pas bien…
-
Développe, demanda le japonais.
-
Ben, c’est la deuxième fois qu’il s’évanouit aujourd’hui, à quelques heures d’intervalle…Je
ne suis peut-être pas médecin mais ça ne me paraît pas normal.
-
Il est également brûlant de fièvre, ajouta Trowa. Il s’approcherait
dangereusement des 42° que cela ne m’étonnerait pas.
-
Et il a eu ce qui ressemblait presque à une crise de tétanie dans la voiture,
en plus violent, conclut gravement Wufei.
Les trois autres le regardèrent
étonnés. Ils assimilèrent tous ces paramètres en silence, réfléchissant à ce
qui aurait pu déclencher ces symptômes. Pris séparément, ils avaient une bonne
dizaine de causes probables mais tous ensemble, leur véritable origine était plus difficile à déterminer. Ils
avaient besoin d’un avis plus professionnel, ils avaient tous des connaissances
de bases en médecine, cependant le cas de Quatre dépassait de loin ce qu’ils
pouvaient soigner sans hésitation. Ce fut le plus bavard d’entre eux qui
formula tout haut la conclusion où chacun était arrivé.
-
Il faut qu’on le ramène au QG et que Sally l’examine au plus vite. Il y a
vraiment quelque chose qui cloche. Son état est vraiment inquiétant.
-
Et alors, où est le problème ?
Les quatre pilotes se relevèrent en
sursaut et se tournèrent vers la porte du salon d’où provenait la voix. Quatre
s’y tenait debout, peu stable sur ses jambes tremblantes mais debout malgré
tout et les poings serrés. Il devait être réveillé depuis peu car il avait les
yeux encore légèrement voilés suite à sa perte de connaissance mais il avait
pris le temps de se changer avant de paraître devant eux. Wufei, Trowa, Duo et
Heero le remercièrent mentalement pour ne pas avoir offert plus longtemps à
leur vue la vision sensuel de son corps moulé par sa combinaison. Néanmoins,
ils sentirent le sentiment de malaise qui les avait pris ’’après’’ refaire
surface et ils tentèrent comme deux jours plus tôt une retraite loin du blond
en marmonnant simultanément :
-
J’ai quelque chose à faire…
Ils essayèrent de sortir de la pièce pendant qu’ils
parlaient mais Quatre, bloquant la seule sortie, ne semblait pas de cet
avis :
-
NE BOUGEZ PAS !
Le ton sans réplique les figea sur
place. Il était rare qu’il se mette ainsi en colère mais quand cela arrivait,
mieux valait se tenir à carreaux. Ils préféraient ne pas subir les foudres de
leur coéquipier dans ces conditions où il n’était plus lui-même. L’éclair de
lumière dorée qui était passé dans les yeux turquoises de Quatre, reste de
l’utilisation encore ancrée bien qu’ancienne du système zéro, leur rappelait
parfaitement ce fait. Voyant que son ordre les avait rendus immobiles et muets,
Quatre décida de continuer :
-
Cette fois, il faut vraiment qu’on parle tous les cinq. Vous ne fuirez pas vos
responsabilités plus longtemps. Je sais parfaitement que je suis malade. Je ne
me sens pas bien depuis deux jours et cela ne cesse d’empirer. Mais sauf si je
me trompe, le fait que je sois plus ou moins souffrant ne semblait pas vous
inquiéter plus que ça quand vous avez couché avec moi…
Aucun son ne passa les lèvres de
Heero, Trowa, Duo et Wufei mais leur bouche s’ouvrirent sous la surprise que
provoqua cette déclaration. Les yeux exorbités, ils fixaient Quatre comme s’il
était une bête étrange ou un extra-terrestre. L’arabe laissa échapper un rire
nerveux en voyant leurs airs totalement incrédules face à ses paroles. Il
reprit d’un ton toujours furieux et agressif, serrant encore plus les poings
sans se rendre compte que du sang s’en écoulait:
-
Et oui ! J’ai fait l’amour avec chacun d’entre vous pendant cette journée,
même si les termes baiser ou forniquer seraient plus explicites. Mais depuis,
tous sans exception, vous essayez de m’éviter. Qu’est-ce qui se passe ? Je
vous dégoûte donc à ce point maintenant que vous m’avez enculé ou c’est autre
chose ? Je ne sais pas si ça vient de vous ou de moi mais le fait est que
c’est arrivé et on ne peut pas revenir dessus. On a couché ensemble, ok !
Ce que je veux savoir maintenant, c’est POURQUOI ET CE QUE CA REPRESENTE
POUR VOUS ?
Il avait crié la fin de sa phrase
mais seul le silence lui répondit, un silence lourd et malsain. Les autres le
regardaient toujours sans arriver à croire ce qu’il avait dit.
Ils
avaient tous fait l’amour à Quatre en une journée ? Non, c’était tout
simplement impossible… Chacun, séparément, savait qu’il avait possédé le blond
mais que tous l’aient…
Non,
non, non, c’était inconcevable…
Quatre, tendu à l’extrême, attendait
une réponse que ses coéquipiers ne semblaient pas capables ou n’avaient pas
envie de lui donner. Il s’apprêtait à réitérer sa demande quand soudain sa vue
se brouilla alors que sa tête se mettait à tourner, la douleur revenant
brutalement prendre possession de son corps. Il vacilla et se raccrocha au
chambranle de la porte, la tâchant de sang, pour ne pas s’écrouler. Ses amis se
précipitèrent pour le relever mais il les arrêta d’une main sanglante tendue
devant lui.
-
Ne me touchez pas, hurla-t-il.
-
Mais tu as besoin de soins…. tentèrent-ils dans un bel ensemble.
-
Je vous interdit… de me toucher, articula Quatre les dents serrer pour contenir
sa douleur. Pas avant… d’avoir eu… une explication…
Duo, Trowa, Wufei et Heero désespéraient
de le voir accepter leur aide et le fait que Quatre les rejette de cette façon
leur faisait étrangement mal au cœur. L’attention de tous fut cependant
détournée par un bruit provenant du portable du japonais, bruit caractéristique
d’un message reçu. Sans quitter des yeux ses amis, qui faisaient de même avec
lui, Heero s’approcha lentement de son ordinateur et l’ouvrit. Il parcourut le
message rapidement avant de tout refermer.
-
C’est les Mads. Nous devons revenir d’urgence au QG. Apparemment il y aurait un
problème…
-
Et bien, ça n’en fait qu’un de plus, ironisa Quatre en se relevant.
Malheureusement pour lui, il avait
trop présumé de ses forces et dans un faible cri de douleur, il s’écroula une
nouvelle fois inconscient. Ses amis s’agenouillèrent à ses cotés pour tenter de
le soigner mais ils se bousculaient tous et ne parvenaient à rien. L’un d’eux
décida de coordonner leurs gestes.
-
On retourne immédiatement au QG, déclara Heero. Trowa, va démarrer la voiture.
Wufei, Duo emmenez Quatre dedans. Je prends les ordinateurs.
-
Ok, lui fut-il répondu.
Tous s’exécutèrent et cinq minutes
plus tard, ils faisaient route à toute allure vers le QG. Trowa et Heero, assis
à l’avant, jetaient sans arrêt des regards inquiets vers Duo et Wufei qui maintenaient
avec précaution le corps inerte de Quatre. Personne ne parlait jusqu’à ce que
l’américain demande d’une voix incertaine :
-
On a ….vraiment…tous… ?
Il ne finit pas sa phrase mais tous
surent ce qu’il voulait dire. Et tous hochèrent la tête pour confirmer ce
qu’ils ne pouvaient plus nier. Oui, ils avaient bien tous couché avec Quatre.
Aussi improbable que cela paraisse, c’était arrivé.
Suite à cet aveu muet, chacun se
mura dans le silence que la respiration hachée de Quatre et le bruit du moteur
rendaient encore plus sinistre.
*****************************
A peine arrivés, ils descendirent de
la voiture sans prendre le temps de l’arrêter ou de la fermer et
s’avancèrent dans les couloirs. Mais au
détour de l’un d’eux, ils tombèrent nez à nez avec des hommes armés qui les
mirent immédiatement en joue. La base n’était pas sous contrôle ennemi car tous
étaient des résistants qu’ils avaient déjà rencontrés. Mais alors pourquoi un
tel accueil ? Par réflexe, Trowa et Heero sortirent leur arme pour protéger
Duo et Wufei mais surtout leur précieux fardeau. Réflexe inutile, au vu du
nombre d’assaillants et du fait qu’ils étaient encerclés.
Le cercle formé autour des cinq
pilotes s’ouvrit pour laisser le passage aux Mads et à Sally. De toute
évidence, ils étaient à l’origine de cette situation. Rester à savoir dans quel
but ils l’avaient créée.
-
Veuillez remettre Winner au docteur Poe, intima J. Lâchez vos armes et suivez
ces hommes qui vont vous conduire à l’infirmerie où vous serez pris en charge
par des médecins. Tout cela sans résistance ou nous n’hésiterons pas à utiliser
la force pour vous faire obéir.
-
S’il vous plaît, demanda H d’une voix douce mais implorante. Obéissez.
Les pilotes n’avaient aucune raison
de résister. Si H le leur demandait, c’est qu’il s’agissait de la meilleure
solution pour son pupille. Jamais le professeur ne ferait de mal à Quatre et
ils avaient une grande confiance en Sally ; elle ferait tout ce qui était
en son pouvoir pour soigner le jeune homme, quelque soit la gravité et les
causes de son état.
Heero et Trowa lâchèrent leurs armes
pendant que Duo et Wufei posaient délicatement Quatre sur un brancard que Sally
avait poussé près d’eux. Ils furent ensuite tous conduits vers l’infirmerie
pendant que la jeune femme emmenait Quatre. Ils suivirent des yeux le brancard
où gisait leur ami aussi longtemps qu’ils le purent.
Quand il disparut à un tournant,
Wufei, Duo, Heero et Trowa sentirent leur cœur se serrer d’appréhension et un
frisson d’inquiétude glisser le long de leur dos…
A SUIVRE
Je
savais que j’aurais pas dû mettre ce titre, il vous a laissé espérer un petit
lemon à cinq. C’est pas le cas ! Pitié, pas taper, pas taper !
En
fait, pour ceux qui ne l’ont pas compris le titre fait référence à
l’incrédulité des G-boys quand ils découvrent qu’ils ont tous couché avec mon
petit blond préféré. Désolé si j’ai donné de faux espoir à certains. Vous m’en
voulez ? J’accepte les remontrances ET les encouragements mais ne me
laissez pas dans le doute.
Kiki