Auteur :
Kiki encore et toujours fidèle au poste.
E-mail :magical_girl_kiki@yahoo.fr
Titre :
Perte de contrôle.
Série :
Il me semble que c’est du Gundam Wing, mais je peux me tromper car c’est très
éloigné de la série originelle.
Genre :
Yaoï, angst, Lemon n°4.
Couple :
même si on peut pas dire que ce soit un vrai couple ; il n’en reste qu’un,
simple effort de déduction pour savoir qui.
Perte de contrôle.
Chapitre 6 : Infiltration.
- Quatre…. Quatre….réveille-toi…
En
entendant son nom, Quatre ouvrit lentement les yeux avec l’impression
désagréable d’être enveloppé dans de la laine de verre. Il repoussa le drap qui
recouvrait son corps toujours vêtu de son smoking et qui lui semblait à vif,
mou et faible. Face à lui, il vit Duo qui parut soulagé de le voir revenir à
lui. L’américain l’aida doucement à se redresser sur le lit mais s’éloigna
aussitôt avant de reprendre la parole.
- Ca va mieux ? Désolé de te sortir ainsi de
ton lit mais il va être l’heure d’y aller.
- Aller où, demanda le blond l’esprit totalement
confus. De quoi tu parles, Duo ?
- Mais de la mission bien sûr, on doit s’infiltrer
dans l’immeuble voisin pour récupérer ces fichus ordinateurs. Oula, fit-il en
voyant l’air perdu de son ami, le réveil est dur, on dirait. Tu te rappelles
quoi, au juste ?
- Je me souviens… être sorti de la réception avec
Wufei…après avoir volé la clé…
- C’est ça, continue, ça va te revenir.
- On est monté dans la limousine et…
Il
rougit brusquement en se souvenant de ce qui était arrivé dans la fameuse limousine
pendant qu’ils rentaient à la planque. Mais il ne se souvenait y être arriver
et encore moins s’être mis au lit. Voyant que Duo attendait qu’il continue, il
murmura :
- C’est bon. Si je me souviens bien, je me suis
évanoui, non ?
- Exact, tu semblais épuisé alors on t’a allongé
pour que tu récupères avant de finir la mission. Tu te sens d’attaque ?
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Ben j’en sais rien mais tu t’es évanoui et puis tu
es drôlement pâle et tu es en nage. Alors…
- T’inquiète pas. J’assumerai ma part de la mission
quoi qu’il arrive.
Sur
ces mots, il se leva en vacillant et prenant ses affaires, il se dirigea vers
la salle de bain. Mais avant de passer la porte, il se retourna vers Duo pour
lui demander :
- Au fait, où sont les autres ?
- Alors eux, je sais pas ce qu’ils ont mais à peine
rentrés ils se sont tous enfermés dans leur chambre. Et pas moyen de les en
faire sortir.
Quatre
hocha la tête et sortit. Une fois dans la salle de bain, il se déshabilla et
s’aspergea le visage d’eau froide pour tenter de mettre au clair ses idées.
Mais ses maux de tête et ses malaises ne semblaient pas de cet avis et
l’empêchaient de réfléchir de manière cohérente. La seule chose qui parvint à
formuler fut que ses amis l’évitaient. Cela ne l’aida pas à retrouver des
forces, au contraire, cette idée lui faisait de la peine. Mais il n’eut pas le
loisir de s’appesantir dessus que Duo frappait à la porte pour lui signaler le
départ. Quatre enfila uniquement sa combinaison noire sans se soucier du fait
qu’elle était extrêmement moulante et dévoilait grandement les courbes de son
corps. Il sortit de la salle de bain et passa devant Duo.
- Le matériel est prêt ? Tu as les deux
clés ?
N’obtenant
pas de réponse, il regarda son ami, qui avait un regard bizarre fixé sur lui.
Mais Duo secoua vivement la tête avant de répondre.
- Ouais, ouais, tout est paré. On y va.
Sans
un mot de plus, ils attrapèrent leur sac à dos, remplis de matériel et
sortirent de l’appartement, puis de l’immeuble comme deux ombres, longeant le
bâtiment qui était leur cible. Après quelques secondes, ils trouvèrent la
bouche d’aération qui serait leur porte d’entrée, selon les plans fournis par
les Mads. Ils n’eurent aucune difficulté à la desceller avant de se glisser
dans les gaines étroites qui serpentaient dans les entrailles du bâtiment.
*****************************
QG de la
résistance
Sally sortit en trombe de la salle de réunion.
Impossible…c’était tout simplement impossible. Elle
n’avait pas pu passer à coté de ça sans le voir.
Elle courut à en perdre haleine dans les couloirs,
bousculant au passage les rares personnes encore debouts à cette heure-là. Elle
entra sans frapper dans le laboratoire, faisant sursauter Dan qui était penché
sur un microscope.
- Bon sang, Sally. Tu m’as fait une de ces peurs
et..
- Dan, coupa-t-elle sèchement. Les résultats des
analyses de Quatre. Vite !
- Attends, j’ai trouvé un truc bizarre dedans et …
- Alors tout est vrai, demanda-t-elle en regardant
les feuilles que son assistant lui tendait. Oh mon dieu.
Elle
ressortit aussi vite qu’elle était rentré et se dirigea comme une fusée vers la
salle de contrôle où les Mads attendaient la fin de la mission avec impatience.
- Il faut immédiatement arrêter la mission,
hurla-t-elle.
- Impossible, lança J. L’infiltration dans le
bâtiment est commencée et nous n’aurons pas de deuxième chance.
- Mais voyons, vous ne comprenez pas, cria Sally. Il
y va de la vie des garçons……..
*****************************
La
salle que Duo et Quatre cherchaient était souterraine, le trajet à travers les
conduits pour y accéder très sinueux et long. De plus, ils sentaient le
matériau grincer sous leur poids et espéraient silencieusement qu’il ne
lâcherait pas avant qu’ils ne soient arrivés aux ordinateurs et repartis avec.
Ils durent faire appel à toutes leurs compétences pour parvenir sans encombre
jusqu’à leur objectif.
Ils
enlevèrent la grille qui leur barrait le passage. Ils se trouvaient dans le
plafond de la pièce et jetèrent un coup d’œil en dessous. Une table accompagnée
de deux chaises constituait le seul mobilier, sur un mur une porte donnant
accès au reste du bâtiment, les trois
autres murs recouverts de coffres dont un plus imposant que les autres. C’était
celui qu’ils cherchaient, la double serrure magnétique et l’horloge qui y
étaient reliées le leur confirmèrent.
Duo
arrima une corde avant de la lancer dans la pièce. Il commença à y descendre,
tout en rigolant :
- Franchement, c’est trop facile. La sécurité est
loin d’être aussi poussée que les vieux le croyaient. A croire que Oz nous
sous- estime et nous crois incapable de trouver cette cachette.
- Duo, c’est pas le moment, marmonna Quatre peu
disposé pour une fois à subir le bavardage de son ami.
- Mais c’est vrai quoi ! La preuve, j’aurais dû
emmener une console pour m’occuper en attendant minuit. On va s’ennuyer comme
des rats morts et… AAAAAAAHHHHHHHHHHHH
La corde qui le retenait venait soudain de lâcher et
il tomba lourdement sur le sol.
- Duo ça va ? Rien de cassé, s’alarma Quatre.
- Aïe. Non ça a l’air d’aller Quat-chan, marmonna
l’américain en se massant le dos. Quel matos de merde ! Ces vieux shnoques
vont m’entendre.
- Et comment je descends maintenant ?
- Je crois que tu vas devoir sauter.
- J’espère que tu plaisantes ?
- Panique pas ! T’as qu’à te laisser pendre à
bout de bras puis lâcher. Je vais te rattraper.
- Ok, mais si jamais ça va pas…
- Quatre, essaie pas de me voler mon titre de bavard
en chef et descends. Tu l’as dit toi-même. C’est pas le moment.
Quatre
ne répondit pas mais commença à se suspendre aux bords de l’ouverture. Il vit
Duo se préparer à le réceptionner mais avant d’avoir pu le prévenir, ses forces
l’abandonnèrent traîtreusement et il tomba entraînant son ami au sol avec lui.
- Aïe, aïe, aïe, gémit Duo, c’est pas mon jour...
Il
ne finit pas sa phrase, Quatre venait de se redresser et leur position plus que suggestive lui enleva toute
possibilité de parler, ses neurones noyés sous une vague déferlante de désir.
En effet, le blond était assis sur son bassin, les jambes de chaque coté de son
corps et les joues rougies par la chute. Mais Duo perdit complètement la tête
en constatant que la combinaison moulante de Quatre ne cachait rien de son
évidente érection et qu’il était très loin de ne pas réagir de manière
similaire à la soudaine proximité de leur deux corps.
Poussé
par les pensées qui le travaillaient depuis deux jours et l’envie montant au
creux de ses reins, Duo bascula son ami sur le sol et saisit violement ses
lèvres en un baiser passionné. Quatre ferma les yeux et gémit quand la langue
de l’américain prit possession de sa bouche avec vivacité et douceur.
Excité
par cette réaction, Duo le saisit par la taille et les releva, interrompant le
baiser mais il ne lâcha pas Quatre qui s’accrocha à son cou, tremblant sur ses jambes
faibles. Le natté empoigna alors ses cuisses et les noua autour de sa taille.
Soulevant ainsi son compagnon, il le porta en quelques enjambées jusqu’à la
table où il le déposa rudement. Quand son dos heurta la surface plane, Quatre
grogna sous la douleur mais l’oublia aussitôt et commença à haleter au moment
Duo se mit à lécher et mordillait son cou. Ses mains caressèrent le torse du
blond à travers sa combinaison mais gêné par la barrière de tissu, il les amena
vivement à la fermeture et l’abaissa avec impatience, découvrant la peau
blanche et déjà luisante de sueur. Il entreprit de recueillir les perles salées
coulant sur son sternum pour ensuite taquiner un bout de chair rose et tendu.
Duo glissa une main sous le corps de Quatre et releva son buste sans cesser de
titiller ses tétons pendant que son autre main enlevait dans une caresse
empressée les manches du vêtement trop gênant.
L’arabe
ne réagissait que sous la forme de gémissements et de frissons de plaisir, les
yeux fermés et la respiration oppressée. Duo repoussa son futur amant contre la
table et plaça ses mains sur ses reins. Quatre se cambra soudain à ce contact,
permettant ainsi à l’américain de saisir ses fesses à pleines mains. Ses doigts
parcoururent la peau douce de celles-ci pour tenter d’aboutir à l’entrée tant
convoitée. Mais bloqué dans sa progression par la combinaison enserrant les
hanches et les jambes du blond, Duo fit descendre ce dernier obstacle jusqu’aux
genoux, les paumes enveloppant chaque courbe et creux au fur et à mesure de
leur avancée sur le corps abandonné à leurs soins. Il tira sauvagement sur la
combinaison pour l’enlever totalement mais un bruit de déchirement qui en
résulta ne parvint pas à le détourner de son but, c’est-à- dire posséder enfin
le corps du jeune homme frémissant sous le sien.
Quatre
rouvrit les yeux et suppliant son partenaire du regard, il écarta les jambes
pour les refermer autour de la taille de l’américain. Duo se pencha pour sucer
avidement la peau douce de l’aine, tendant la main devant la bouche de l’arabe
qui s’empressa de l’humidifier. L’américain en profita pour défaire de sa main
libre sa propre combinaison qui dégringola sur ses chevilles, découvrant son
sexe gonflé trop longtemps comprimé. Survolté par cette impression de
délivrance, il en chercha une autre pour son désir bestial. Il arracha presque
sa main de la bouche de Quatre, qui grogna de protestation. Grognement vite
remplacé par un cri de douleur quand un doigt força son intimité. Ses muscles,
subissant ce traitement inhabituel pour la quatrième fois en peu de temps,
paraissaient vouloir repousser la cause de la douleur alors que lui, voulait
sentir plus profondément en lui le plaisir qu’elle lui procurait. Cette
opposition entre la volonté de se protéger et celle d’assouvir son désir
déchirait son esprit en deux. Mais le désir fut plus fort et il cria :
- DUO,
PRENDS-MOI… !
L’interpellé
n’attendit qu’un instant avant de lui obéir. Il retira son doigt et plaçant les
jambes de Quatre sur ses épaules, il le pénétra d’un unique coup de rein. La
brusque pression sur son membre lui coupa la respiration et lui fit prendre
conscience de la douleur qu’avait dû ressentir son amant. Poussé par son désir
mais stoppé par la peur de lui faire plus mal, il hésita à bouger quand un
mouvement de bassin venant de Quatre décida pour lui et submergea son esprit de
désir. Duo entama un va et vient ample et saccadé. Agrippé aux hanches de
Quatre, il tentait à chaque coup de rein de plonger plus intensément dans
l’intimité de celui-ci. Troublé, exalté, excité par le plaisir de posséder
enfin l’objet de son désir longtemps refoulé, Duo multipliait les mouvements
brutaux et violents. Seule comptait la sensation grisante d’être englouti par
ce corps. Quatre ne résista pas longtemps à la cadence soutenue que son amant
lui imposait et il se libéra, maculant son torse de son sperme. Ses jambes
tombèrent des épaules de Duo, glissant dans le vide. Mais cet abandon provoqua
chez l’américain une nouvelle flambée de désir bestial. Il se retira
partiellement et releva son amant. Il le retourna face à la table et le plaqua
brutalement torse et visage contre la surface plane avant de se renfoncer d’un
nouveau coup de buttoir au plus profond de lui. Quatre gémit, encore pris dans
son orgasme et continua d’accompagner les élans de son partenaire, offrant
toujours plus d’espace à cette invasion dévastatrice. Ses muscles se
contractèrent une ultime fois alors qu’il s’assouvissait pour la deuxième fois,
immédiatement suivi par Duo qui libéra sa semence dans un hurlement. Ce dernier
s’effondra au sol, emmenant Quatre qui tomba à plat ventre sous lui.
Pendant
quelques minutes, rien si ce n’est leur respiration en train de s’apaiser, rien
ne vint troubler le silence qui les entourait. Duo, affalé sur son amant,
taquinait de sa langue et de son souffle la nuque de celui-ci, goûtant la sueur
abondante qui recouvrait sa peau. Trop abondante pour que ce soit normal
pensa-t-il vaguement quand…
BIP BIP BIP
Cette
sonnerie provenant de leurs sacs leur rappelait qu’il restait à peine cinq
minutes avant d’ouvrir le coffre. Prenant alors conscience de leur position et
de leur devoir, Duo se retira complètement, s’attirant un gémissement de
frustration de la part de Quatre. Ils se relevèrent néanmoins mais sans se
regarder et se rhabillèrent prestement. Duo, plus rapide, attrapa son sac et en
sortit les clés magnétiques dont une qu’il tendit à Quatre. Se précipitant vers
le coffre, ils virent les dernières secondes s’égrenaient avant d’enclencher
les serrures au moment où retentissaient les douze coups de minuit. Il y eut un
déclic et la porte du coffre s’ouvrit lentement sur les deux ordinateurs
portables qu’ils étaient venus chercher. Duo se saisit du premier et
l’engouffra dans son sac. Pendant que Quatre faisait de même avec le second, il
déplaça la table pour la positionner sous l’ouverture par où ils étaient
entrés, leur donnant ainsi un appui pour sortir sans corde. Il grimpa sans
difficulté, attendant que son ami le rejoigne pour replacer la grille et repartir sans un mot dans les conduits
d’aération.
*****************************
Quatre
se saisit de l’ordinateur et remonta dans les gaines sans s’en rendre compte.
Il était perdu, agissait comme un automate, l’esprit complètement brouillé. Il
tentait désespérément de comprendre ce qui lui arrivait.
Après Trowa et Heero, il avait couché avec Wufei
puis avec Duo.
Il avait couché avec ses quatre coéquipiers en moins
d’une journée.
Et il n’avait rien fait pour tenter de les
repousser, il avait même voulu et apprécié le fait qu’ils se jettent sur lui et
le possèdent.
Mais ce n’était pas normal, que subitement, il soit
pris d’une telle folie sexuelle, une envie incontrôlable de faire l’amour, et
qui plus est, que ses amis y répondent aussi sauvagement sans provocation ni
demande de sa part.
Non pas que cette violence l’ait choqué, bien au
contraire.
Même si son corps subissait le coutre coup de ses
ébats, il devait avoir voulu cela pour l’accueillir et les encourager à le
prendre de cette façon.
Et puis, tout n’avait pas été que brutalité et désir
bestial. Avec chaque, il avait partagé un baiser empli de douceur et de
tendresse.
Il y avait quelque chose qui les avait tempéré
malgré une autre qui poussait leur instinct animal. Rien que ce paradoxe était
troublant.
Mais pourquoi avaient-ils eu subitement ses coups de
désir incontrôlables?
Non, pas subitement.
Pour sa part en tout cas, c’était depuis son retour
de mission qu’il avait senti monter dans sa tête et dans son corps cette envie
irrépressible de faire l’amour avec les quatre personnes qu’ils aimaient.
Qu’en était-il de ses compagnons ?
Avaient-ils juste succombé à un désir primal et
inexpliqué ou alors avaient-ils également des sentiments pour lui ?
Il devait absolument tirer cette situation au clair.
Même si ces coéquipiers cherchaient toujours à l’éviter, ils allaient avoir une
explication. Ils DEVAIENT s’expliquer.
Ce qui s’était passé entre eux aujourd’hui était
tout sauf une coïncidence.
Il
n’eut pas la possibilité de continuer ses réflexions. La douleur, cette douleur
qu’il avait appris à attendre avec appréhension, ressurgit brusquement dans ses
membres. C’était pire que tout ce qu’il avait jamais subi, c’était au-delà de
la limite du supportable et un cri de souffrance pure s’échappa de ses lèvres. Ses muscles se tendirent à la limite de la
déchirure alors qu’il avait l’impression qu’on lui mettait tous les nerfs à
vif. Mais comme précédemment, tout disparut en un instant. Il n’eut cependant
pas le temps de reprendre son souffle qu’il sentit le conduit sous lui s’affaissait
dans un horrible bruit de tôle froissée.
La
dernière chose qu’il entendit fut son cri de désespoir alors que les ténèbres
engloutissaient une fois de plus son esprit :
-
NNNNNNNNOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!
*****************************
Duo ne savait plus où il en était.
C’était un rêve, un cauchemar, plutôt
L’un ou l’autre, en tout cas ce n’était pas réel.
Et pourtant si ! Il n’avait pas imaginé la
douceur de la peau de Quatre sous ses mains, la vague d’extase à l’état pur
quand il avait assouvi son désir à l’intérieur de son corps.
Bon sang ! Comment avait-il pu succomber à
cette envie puissante de faire l’amour à Quatre ?
Parce qu’elle était trop puissante, justement. Il
l’avait désiré pendant deux jours et même maintenant, il voulait encore le
posséder.
Oui mais un fort désir n’expliquait pas tout. Il
n’était pas un animal pour sauter ainsi sur son meilleur ami. Il y avait
quelque chose qui l’avait poussé à faire ça mais il n’arrivait pas à comprendre
quoi.
Mais quoi que ce soit, cela avait fait ressortir les
pires pulsions de Shinigami.
NON !
Il ne devait pas cherchait de bouc émissaire.
C’était lui, Duo Maxwell, et personne d’autre qui avait presque violé son
coéquipier et meilleur ami.
D’habitude, quand il prenait un amant, c’était le
dieu de la mort qui commandait ses gestes, comme pendant les batailles. Mais
là, il était resté totalement lui-même. Et il savait que jamais Shinigami
n’avait été aussi bestial dans ce genre de situation et même les pires démons
des enfers arrivaient difficilement à un tel degré de sauvagerie. Lui, Duo,
avait été d’une brutalité sans précédent en prenant possession du corps de
Quatre.
Il l’avait soumis à ses pulsions sans vraiment tenir
compte du mal qu’il pouvait lui faire. Il avait pris ce qu’il voulait, un point
c’est tout.
Il s’en voulait. Cela avait été du sexe, rien que du
sexe. A part le baiser qu’ils avaient échangé…
Il ne comprenait vraiment pas comment il avait pu
faire ça.
C’était complètement fou.
Oui mais
c’était tellement bon….
Il
entendit alors derrière lui un cri qui glaça son sang dans ses veines, un cri
de pure souffrance. Il se retourna pour voir ce qui avait fait crier Quatre et
le vit tomber à travers le conduit qui s’écroulait sous lui.
- NNNNNNNNOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un
nouveau cri, de désespoir cette fois, franchit les lèvres du blond et Duo eut
juste le temps de tendre le bras pour attraper sa main avant qu’il ne
dégringole dans les entrailles du bâtiment. L’américain tira Quatre hors du
trou béant et constata qu’il était de nouveau inconscient. Sans perdre un
instant de plus, Duo recommença à avancer dans les gaines, traînant derrière
lui son ami. Après de longues minutes angoissantes, il atteint difficilement la
grille par où ils étaient entrés et sans prendre la peine de la refermer, il
fonça vers leur planque.
A SUIVRE
Ouf,
quatrième et dernier lemon T.E.R.M.INE.
Franchement,
ça a été l’enfer d’en faire autant à la suite, en essayant de ne pas me
répéter, dur ! Surtout que les sentiments et les impressions ressentis par
Trowa, Heero, Wufei et Duo sont en tout point identiques. J’espère avoir réussi
à ne pas vous lasser au fil des lignes et des chapitres.
Sinon,
petit sondage en vue d’une séquelle déjà à moitié prête au brouillon et
dont il me manque un élément: Quel lemon avez-vous préféré ?
Voilà
sinon, vous avez une réponse à toutes les questions que se posent les g-boys
depuis le début ? Envoyez-moi vos hypothèses avant le chapitre 8 car
dedans il y aura toutes les explications.
Mais
avant d’y arriver, j’ai encore le
chapitre 7 à écrire.
Kiki