Auteur :Magical Girl
kiki
E-mail : magical_girl_kiki@yahoo.fr
Titre : Perte de
contrôle
Série :Gundam Wing
Genre :
Yaoï, pour ne pas changer on torture le petit ange blond donc Angst, quelques
papouilles non réciproques donc on va dire un début de LIME/VIOL.
Couples :
c’est encore moins un couple que dans les autres chapitres.
Disclamer :
Les g-boys ne sont pas à moi. Par contre, Dan et Yatchkov si.
Les
********* indiquent un changement de lieu mais les actions se déroulent en même
temps.
Perte de contrôle.
QG de la
résistance. Infirmerie
Sally
était en train de finir de soigner un blessé souffrant d’une légère fracture.
L’infirmerie était pleine et tous ses patients n’étaient pas aussi chanceux que
celui qui était entre ses mains. Un groupe avait eu un accident à bord d’un
camion en revenant d’une mission de reconnaissance. Elle les avait soigné
pendant une bonne partie de la matinée et tout le début de l’après-midi.
Une
fois l’attelle posée sur le bras du jeune homme, elle sortit en direction de la
salle de réunion. Un de ses assistants l’y avait demandé. Sally poussa la porte
et vit de nombreux cartons posés un peu partout dans la pièce. Un homme à la
chevelure flamboyante était penché sur l’un d’eux.
- Dan, je peux savoir ce que c’est, demanda le
médecin
- Bien sûr, répondit-il en se redressant. Tu te
rappelles la dernière mission de Quatre ?
- Oui, pourquoi ? Il devait faire sauter une énième base de Oz. La mission était très
simple, c’est pour cela que les profs n’ont envoyés qu’un seul pilote. Il n’a
rencontré aucun problème pouvant avoir un rapport avec nous.
- C’est là que tu te trompes, assura Dan. Une de nos
équipes est passée non loin du site de cette base et ils ont capturés deux
savants venus récupérer des archives dissimulées dans une cache. Elle a
apparemment échappée à l’explosion. Ces savants menaient des recherches
classées top secret en virologie. Nous sommes chargés de découvrir ce qu’ils
faisaient exactement. D’où tous ces documents qu’il faut analyser et classer.
- Très bien. Je vais voir ça. Mais avant une
question : tu as eu le temps de faire les analyses de sang de
Quatre ?
- Pas encore. Avec tous ces blessés qui nous sont
tombés dessus, j’ai été débordé. Tu disais que ce n’était pas pressé.
- C’est vrai, fit Sally, mais si tu pouvais les
faire maintenant… J’aimerai quand même m’assurer qu’il ne couve pas une
mauvaise grippe ou un truc du genre pouvant gêner le déroulement de la mission.
- Pas de problème, répondit Dan. Tu commences ici et
dès que j’ai fini les analyses de notre prince du désert, je te les amène.
- Ok !
Ils
topèrent de la main et pendant que Sally sortait des dossiers d’un carton, Dan
se dirigea vers le laboratoire en sifflotant. Avec la mission que les garçons
effectuaient en ce moment, la guerre ne serait bientôt plus qu’un mauvais
souvenir.
*****************************
Salle de
conférence.
Quatre
pénétra dans la salle du buffet, noire de monde et alla prendre une coupe de
champagne sur une table tout en saluant à la ronde les personnes présentes. Il
avait repéré Yatchkov en train de discuter avec le directeur : Il jetait
des regards autour de lui cherchant visiblement quelque chose. Ou plutôt
quelqu’un, pensa Quatre quand les yeux du brun se posèrent sur lui pour ne plus
le lâcher. Le jeune homme fit semblant de ne rien remarquer en déambulant de
manière nonchalante parmi la foule. Cependant il ne quittait pas la cible des
yeux et put même voir que Trowa et Wufei se tenaient prêts à intervenir dans
peu de temps.
Yatchkov
congédia le directeur d’un geste dédaigneux de la main avant d’avancer à
grandes enjambées vers Quatre. Il progressait difficilement, évitant tous ceux
qui voulaient parler à l’invité d’honneur, tentant de ne pas être détourné de
son objectif : un magnifique blond en smoking blanc.
Au
fur et à mesure qu’il s’approchait, Quatre voyait son sourire s’agrandir.
Encore un peu, pensa-t-il, et il se lécherait les babines comme un loup devant
un agneau. Même si l’image n’était guère flatteuse pour lui, l’arabe se dit que
c’était tout à fait ça : il était l’agneau qu’on sacrifiait sur l’autel
des colonies. Car tel que J avait prévu ce passage de la mission, peu importait
que Yatchkov lui saute carrément dessus, du moment qu’il récupérait la clé.
Heureusement que H avait réussi à minimiser les risques sinon…
Mais
cela ne lui laissait qu’une marge de manoeuvre limitée. Il n’aurait qu’une
seule chance de subtiliser la clé dans les poches de Yatchkov ou alors il
subirait l’assaut de cette ordure. Il frissonna à cette idée. Néanmoins il se
reprit rapidement quand le brun arriva à ses cotés, la main tendue.
- Quatre Raberba Winner ! Quel immense plaisir
de vous revoir !
Son
sourire, si c’était possible, s’était encore agrandi et la lueur de désir dans
ses prunelles était brûlante. Rester à voir, pensa le blond, combien de temps
il tiendrait avant de l’emmener en privé. Au vu de la bosse qui commençait déjà
à se former dans son pantalon, Quatre en déduisit qu’il n’aurait pas très
longtemps à attendre. Non pas qu’il soit pressé de se retrouver seul avec ce
salaud mais plus vite ce serait fait, plus vite il serait débarrassé de lui.
Quatre se força à lui retourner son sourire et lui serra la main en une caresse
suggestive.
- Yatchkov ! C’est un plaisir partagé. A quand
remonte notre dernière rencontre ?
- A trop longtemps, vous n’étiez encore qu’un jeune
garçon… mais je vois que vous en avez profité pour devenir un adolescent
parfait en tous points.
Sa
voix se voulait caressante et ses yeux verts parcouraient le corps de Quatre de
haut en bas d’un air appréciateur. D’un geste voluptueux, Yatchkov referma sa
main sur celle de l’arabe qui tenait sa coupe. Il la porta ensuite à ses lèvres
et finit le champagne qui y restait avant de la tendre négligemment à un
serveur qui passait.
- J’ai pu remarquer que vous êtes arrivés en retard.
Notre cher ami le directeur m’a raconté le petit incident que vous avez eu avec
l’ascenseur. Il m’a d’ailleurs demandé de vous transmettre de nouveau ses
excuses. Mais laissons cet imbécile où il est, fit Yatchkov en déshabillant
Quatre du regard. J’espère que vous n’avez pas eu peur ?
- Peur ? répliqua le blond étonné. Non,
pourquoi ?
- C’est vrai que vous avez le courage de votre
défunt père. La peur est un sentiment que les Winner ignorent. Cependant vous
avez sûrement ressenti autre chose. De l’excitation peut-être ? Il paraît
que vous n’étiez pas seul dans cette cabine. La proximité d’un autre corps dans
ce genre de situation peut être particulièrement grisante. J’aurai bien voulu être votre compagnon
d’infortune, je nous aurais alors trouvé une occupation des plus plaisantes.
Quatre
rougit violement à cette remarque plus qu’explicite mais aussi au souvenir de
ce qui était arrivé avec Heero. Yatchkov, voyant qu’il était déstabilisé par
ses insinuations, décida de pousser plus loin son avantage et lui murmura à
l’oreille:
- Je vois que vous avez les mêmes idées que moi. Il
ne faut pas vous sentir gêné bien que vous soyez adorable quand vous rougissez.
Néanmoins, que diriez-vous de poursuivre cette agréable conversation en
privé ?
Quatre fit semblant d’hésiter avant de lui souffler
d’une voix sensuelle :
- J’ai cru que vous ne me le proposeriez jamais.
Yatchkov
le prit aussitôt par la main sans se soucier des regards que tout le monde
posait sur eux. Quatre se dégoûtait d’agir de la sorte : allumer,
provoquer cette ordure alors qu’il n’avait qu’une envie, s’enfuir en courrant.
Mais il avait une mission qu’il avait accepté de mener à terme, il devait donc
jouer le jeu et ne pas laisser sa répulsion envers Yatchkov faire échouer le
plan prévu.
En
sortant de la salle derrière le brun, il aperçut Wufei et Trowa lui faire un
signe de la tête. Ils étaient prêts, du moins
il l’espérait car il avait trois minutes avant la diversion une fois que
la porte de la pièce où Yatchkov l’emmenait serait fermée. Quatre ne se sentait
pas capable de tenir plus longtemps, ses maux de têtes lui vrillaient toujours
le cerveau et un sentiment de malaise de plus en plus fort lui nouait
l’estomac.
Yatchkov
le conduisit à travers un couloir où Quatre remarqua des bureaux, des toilettes
et des salons privés. Le brun ouvrit un de ceux-ci et le fit entrer en premier.
L’arabe jeta un coup d’œil circulaire à la pièce avant de se retourner vers sa
cible. Yatchkov était resté dos à la porte, le regardant comme un chasseur
devant une proie enfin à sa merci. Il savourait ce qu’il avait sous les yeux
mais ne bougeait toujours pas. Quatre commença à paniquer, le temps s’écoulait
et il ne comprenait pas l’attitude de Yatchkov. Il devait trouver une solution
car pour quelqu’un devant perdre facilement son self-contrôle, il semblait très
calme. Qu’est-ce qu’il attend, bon sang, se demanda le blond. A ce moment, il
croisa son regard. Dans ses yeux une lueur, une exigence. C’est alors que
Quatre comprit. Ce salaud attendait qu’il prenne l’initiative. Il déglutit
difficilement, il n’avait pas le choix.
Il
fit un pas et plaqua ses lèvres sur celles de Yatchkov. Le brun réagit enfin et
retourna la situation en bloquant Quatre contre la porte pendant qu’il prenait
possession de la bouche du jeune homme. Celui-ci glissa ses mains sur les
hanches du brun, tâtant ses poches à la recherche de la clé. Mais il frôla par
inadvertance l’entrejambe de Yatchkov qui grogna de plaisir. Il relâcha les
lèvres de Quatre pour lui mordre le cou en murmurant :
- Impatient, hein ? T’inquiète, je vais pas te
laisser sur ta faim.
Il
reprit ses baisers et ses caresses commencèrent à déshabiller le blond qui gémit
mais d’écoeurement. Il tenta de garder un peu de lucidité pour ne pas repousser
le brun en se concentrant sur la clé qu’il venait de sentir dans une poche de
la veste.
Au
moment où il mit la main dessus et que celles de Yatchkov défaisait la
fermeture de son pantalon blanc, une annonce retentit dans tous les
haut-parleurs de l’immeuble.
- Monsieur Yatchkov est demandé d’urgence au
téléphone. Monsieur Yatchkov s’il vous plaît.
Quatre
soupira discrètement de soulagement en entendant une voix qu’il ne reconnut pas
mais qu’il savait être celle d’un de ses coéquipiers. Yatchkov, lui, jura
contre la peau du blond :
- Putain, c’est pas vrai ! On est jamais
tranquille… Tu vas m’attendre bien gentiment ici. Je reviens terminer ce qu’on
a commencé le plus vite possible.
Il
l’embrassa une dernière fois avant de l’écarter de la porte et de sortir.
Quatre resta pétrifié sur place, les yeux dans le vide. Il regardait sa main
crispée sur la clé sans la voir. Il avait réussit à la voler mais à quel
prix ! Il eut soudain un haut-le-cœur et ouvrit précipitamment la porte.
Il courut vers les toilettes et s’écroula devant un siège pour vomir. Mais il
ne recracha avec difficulté que de la bile, se rappelant ainsi qu’il n’avait
rien avalé depuis la veille. Il ne se souvenait pas avoir connu une sensation
aussi douloureuse, cette sensation de souffrir sans pouvoir rien y faire.
Si… ça lui était déjà arrivé quand il avait cinq
ans, la fois où…
Un
nouveau sursaut de son estomac coupa net ses pensées. Il croyait que les spasmes
ne s’arrêteraient jamais, que la douleur ne cesserait jamais de le ronger de
l’intérieur. C’est alors qu’une main se posa sur son dos…
A SUIVRE
Et un chapitre de plus !!!!!!! Bon j’avoue que je me suis un
peu calmée mais si vous comptez bien, seulement deux petits g-boys ont eu droit
à un LEMON. Vous trouvez ça juste que les deux restants n’y aient pas le
droit ? Non bien sûr ! et bien moi non plus alors attendez-vous de
nouveau à un départ en live pour les chapitres à venir.
Pour ceux qui se demandent
d’où viens cet engouement de Yatchkov pour les blonds, il est en quelque sorte
moi en beaucoup plus méchant. J’adore les persos d’animés blonds aux yeux
bleus. La preuve, j’avais à peine vu Tôma sur le coffret de GRAVITATION que je
craquais pour lui….…………………
Je suis totalement
irrécupérable !
Bientôt la suite
Kiki