Auteur :Magical Girl kiki

E-mail : magical_girl_kiki@yahoo.fr

Titre : Perte de contrôle

Série :Gundam Wing

Genre : Yaoï, pour ne pas changer on torture le petit ange blond donc Angst, quelques papouilles non réciproques donc on va dire un début de LIME/VIOL.

Couples : c’est encore moins un couple que dans les autres chapitres.

Disclamer : Les g-boys ne sont pas à moi. Par contre, Dan et Yatchkov si.

 

Les ********* indiquent un changement de lieu mais les actions se déroulent en même temps.

 

 

 

Perte de contrôle.

 

 

Chapitre 4 : La cible

 

QG de la résistance. Infirmerie

 

            Sally était en train de finir de soigner un blessé souffrant d’une légère fracture. L’infirmerie était pleine et tous ses patients n’étaient pas aussi chanceux que celui qui était entre ses mains. Un groupe avait eu un accident à bord d’un camion en revenant d’une mission de reconnaissance. Elle les avait soigné pendant une bonne partie de la matinée et tout le début de l’après-midi.

            Une fois l’attelle posée sur le bras du jeune homme, elle sortit en direction de la salle de réunion. Un de ses assistants l’y avait demandé. Sally poussa la porte et vit de nombreux cartons posés un peu partout dans la pièce. Un homme à la chevelure flamboyante était penché sur l’un d’eux.

 

- Dan, je peux savoir ce que c’est, demanda le médecin

- Bien sûr, répondit-il en se redressant. Tu te rappelles la dernière mission de Quatre ?

- Oui, pourquoi ?  Il devait faire sauter une énième base de Oz. La mission était très simple, c’est pour cela que les profs n’ont envoyés qu’un seul pilote. Il n’a rencontré aucun problème pouvant avoir un rapport avec nous.

- C’est là que tu te trompes, assura Dan. Une de nos équipes est passée non loin du site de cette base et ils ont capturés deux savants venus récupérer des archives dissimulées dans une cache. Elle a apparemment échappée à l’explosion. Ces savants menaient des recherches classées top secret en virologie. Nous sommes chargés de découvrir ce qu’ils faisaient exactement. D’où tous ces documents qu’il faut analyser et classer.

- Très bien. Je vais voir ça. Mais avant une question : tu as eu le temps de faire les analyses de sang de Quatre ?

- Pas encore. Avec tous ces blessés qui nous sont tombés dessus, j’ai été débordé. Tu disais que ce n’était pas pressé.

- C’est vrai, fit Sally, mais si tu pouvais les faire maintenant… J’aimerai quand même m’assurer qu’il ne couve pas une mauvaise grippe ou un truc du genre pouvant gêner le déroulement de la mission.

- Pas de problème, répondit Dan. Tu commences ici et dès que j’ai fini les analyses de notre prince du désert, je te les amène.

- Ok !

 

            Ils topèrent de la main et pendant que Sally sortait des dossiers d’un carton, Dan se dirigea vers le laboratoire en sifflotant. Avec la mission que les garçons effectuaient en ce moment, la guerre ne serait bientôt plus qu’un mauvais souvenir.

 

*****************************

 

Salle de conférence.

 

 

            Quatre pénétra dans la salle du buffet, noire de monde et alla prendre une coupe de champagne sur une table tout en saluant à la ronde les personnes présentes. Il avait repéré Yatchkov en train de discuter avec le directeur : Il jetait des regards autour de lui cherchant visiblement quelque chose. Ou plutôt quelqu’un, pensa Quatre quand les yeux du brun se posèrent sur lui pour ne plus le lâcher. Le jeune homme fit semblant de ne rien remarquer en déambulant de manière nonchalante parmi la foule. Cependant il ne quittait pas la cible des yeux et put même voir que Trowa et Wufei se tenaient prêts à intervenir dans peu de temps.

            Yatchkov congédia le directeur d’un geste dédaigneux de la main avant d’avancer à grandes enjambées vers Quatre. Il progressait difficilement, évitant tous ceux qui voulaient parler à l’invité d’honneur, tentant de ne pas être détourné de son objectif : un magnifique blond en smoking blanc. 

            Au fur et à mesure qu’il s’approchait, Quatre voyait son sourire s’agrandir. Encore un peu, pensa-t-il, et il se lécherait les babines comme un loup devant un agneau. Même si l’image n’était guère flatteuse pour lui, l’arabe se dit que c’était tout à fait ça : il était l’agneau qu’on sacrifiait sur l’autel des colonies. Car tel que J avait prévu ce passage de la mission, peu importait que Yatchkov lui saute carrément dessus, du moment qu’il récupérait la clé. Heureusement que H avait réussi à minimiser les risques sinon…

            Mais cela ne lui laissait qu’une marge de manoeuvre limitée. Il n’aurait qu’une seule chance de subtiliser la clé dans les poches de Yatchkov ou alors il subirait l’assaut de cette ordure. Il frissonna à cette idée. Néanmoins il se reprit rapidement quand le brun arriva à ses cotés, la main tendue.

 

- Quatre Raberba Winner ! Quel immense plaisir de vous revoir !

 

            Son sourire, si c’était possible, s’était encore agrandi et la lueur de désir dans ses prunelles était brûlante. Rester à voir, pensa le blond, combien de temps il tiendrait avant de l’emmener en privé. Au vu de la bosse qui commençait déjà à se former dans son pantalon, Quatre en déduisit qu’il n’aurait pas très longtemps à attendre. Non pas qu’il soit pressé de se retrouver seul avec ce salaud mais plus vite ce serait fait, plus vite il serait débarrassé de lui. Quatre se força à lui retourner son sourire et lui serra la main en une caresse suggestive.

 

- Yatchkov ! C’est un plaisir partagé. A quand remonte notre dernière rencontre ?

- A trop longtemps, vous n’étiez encore qu’un jeune garçon… mais je vois que vous en avez profité pour devenir un adolescent parfait en tous points.

 

            Sa voix se voulait caressante et ses yeux verts parcouraient le corps de Quatre de haut en bas d’un air appréciateur. D’un geste voluptueux, Yatchkov referma sa main sur celle de l’arabe qui tenait sa coupe. Il la porta ensuite à ses lèvres et finit le champagne qui y restait avant de la tendre négligemment à un serveur qui passait.

 

- J’ai pu remarquer que vous êtes arrivés en retard. Notre cher ami le directeur m’a raconté le petit incident que vous avez eu avec l’ascenseur. Il m’a d’ailleurs demandé de vous transmettre de nouveau ses excuses. Mais laissons cet imbécile où il est, fit Yatchkov en déshabillant Quatre du regard. J’espère que vous n’avez pas eu peur ?

- Peur ? répliqua le blond étonné. Non, pourquoi ?

- C’est vrai que vous avez le courage de votre défunt père. La peur est un sentiment que les Winner ignorent. Cependant vous avez sûrement ressenti autre chose. De l’excitation peut-être ? Il paraît que vous n’étiez pas seul dans cette cabine. La proximité d’un autre corps dans ce genre de situation peut être particulièrement grisante.  J’aurai bien voulu être votre compagnon d’infortune, je nous aurais alors trouvé une occupation des plus plaisantes.

 

            Quatre rougit violement à cette remarque plus qu’explicite mais aussi au souvenir de ce qui était arrivé avec Heero. Yatchkov, voyant qu’il était déstabilisé par ses insinuations, décida de pousser plus loin son avantage et lui murmura à l’oreille:

 

- Je vois que vous avez les mêmes idées que moi. Il ne faut pas vous sentir gêné bien que vous soyez adorable quand vous rougissez. Néanmoins, que diriez-vous de poursuivre cette agréable conversation en privé ?

 

Quatre fit semblant d’hésiter avant de lui souffler d’une voix sensuelle :

 

- J’ai cru que vous ne me le proposeriez jamais.

 

            Yatchkov le prit aussitôt par la main sans se soucier des regards que tout le monde posait sur eux. Quatre se dégoûtait d’agir de la sorte : allumer, provoquer cette ordure alors qu’il n’avait qu’une envie, s’enfuir en courrant. Mais il avait une mission qu’il avait accepté de mener à terme, il devait donc jouer le jeu et ne pas laisser sa répulsion envers Yatchkov faire échouer le plan prévu.

            En sortant de la salle derrière le brun, il aperçut Wufei et Trowa lui faire un signe de la tête. Ils étaient prêts, du moins  il l’espérait car il avait trois minutes avant la diversion une fois que la porte de la pièce où Yatchkov l’emmenait serait fermée. Quatre ne se sentait pas capable de tenir plus longtemps, ses maux de têtes lui vrillaient toujours le cerveau et un sentiment de malaise de plus en plus fort lui nouait l’estomac.

            Yatchkov le conduisit à travers un couloir où Quatre remarqua des bureaux, des toilettes et des salons privés. Le brun ouvrit un de ceux-ci et le fit entrer en premier. L’arabe jeta un coup d’œil circulaire à la pièce avant de se retourner vers sa cible. Yatchkov était resté dos à la porte, le regardant comme un chasseur devant une proie enfin à sa merci. Il savourait ce qu’il avait sous les yeux mais ne bougeait toujours pas. Quatre commença à paniquer, le temps s’écoulait et il ne comprenait pas l’attitude de Yatchkov. Il devait trouver une solution car pour quelqu’un devant perdre facilement son self-contrôle, il semblait très calme. Qu’est-ce qu’il attend, bon sang, se demanda le blond. A ce moment, il croisa son regard. Dans ses yeux une lueur, une exigence. C’est alors que Quatre comprit. Ce salaud attendait qu’il prenne l’initiative. Il déglutit difficilement, il n’avait pas le choix.

            Il fit un pas et plaqua ses lèvres sur celles de Yatchkov. Le brun réagit enfin et retourna la situation en bloquant Quatre contre la porte pendant qu’il prenait possession de la bouche du jeune homme. Celui-ci glissa ses mains sur les hanches du brun, tâtant ses poches à la recherche de la clé. Mais il frôla par inadvertance l’entrejambe de Yatchkov qui grogna de plaisir. Il relâcha les lèvres de Quatre pour lui mordre le cou en murmurant :

 

- Impatient, hein ? T’inquiète, je vais pas te laisser sur ta faim.

 

            Il reprit ses baisers et ses caresses commencèrent à déshabiller le blond qui gémit mais d’écoeurement. Il tenta de garder un peu de lucidité pour ne pas repousser le brun en se concentrant sur la clé qu’il venait de sentir dans une poche de la veste.

            Au moment où il mit la main dessus et que celles de Yatchkov défaisait la fermeture de son pantalon blanc, une annonce retentit dans tous les haut-parleurs de l’immeuble.

 

- Monsieur Yatchkov est demandé d’urgence au téléphone. Monsieur Yatchkov s’il vous plaît.

 

            Quatre soupira discrètement de soulagement en entendant une voix qu’il ne reconnut pas mais qu’il savait être celle d’un de ses coéquipiers. Yatchkov, lui, jura contre la peau du blond :

 

- Putain, c’est pas vrai ! On est jamais tranquille… Tu vas m’attendre bien gentiment ici. Je reviens terminer ce qu’on a commencé le plus vite possible.

 

            Il l’embrassa une dernière fois avant de l’écarter de la porte et de sortir. Quatre resta pétrifié sur place, les yeux dans le vide. Il regardait sa main crispée sur la clé sans la voir. Il avait réussit à la voler mais à quel prix ! Il eut soudain un haut-le-cœur et ouvrit précipitamment la porte. Il courut vers les toilettes et s’écroula devant un siège pour vomir. Mais il ne recracha avec difficulté que de la bile, se rappelant ainsi qu’il n’avait rien avalé depuis la veille. Il ne se souvenait pas avoir connu une sensation aussi douloureuse, cette sensation de souffrir sans pouvoir rien y faire.

           

Si… ça lui était déjà arrivé quand il avait cinq ans, la fois où…

 

            Un nouveau sursaut de son estomac coupa net ses pensées. Il croyait que les spasmes ne s’arrêteraient jamais, que la douleur ne cesserait jamais de le ronger de l’intérieur. C’est alors qu’une main se posa sur son dos…

 

 

 

 

A SUIVRE

 

 

 

 Et un chapitre de plus !!!!!!! Bon j’avoue que je me suis un peu calmée mais si vous comptez bien, seulement deux petits g-boys ont eu droit à un LEMON. Vous trouvez ça juste que les deux restants n’y aient pas le droit ? Non bien sûr ! et bien moi non plus alors attendez-vous de nouveau à un départ en live pour les chapitres à venir.

Pour ceux qui se demandent d’où viens cet engouement de Yatchkov pour les blonds, il est en quelque sorte moi en beaucoup plus méchant. J’adore les persos d’animés blonds aux yeux bleus. La preuve, j’avais à peine vu Tôma sur le coffret de GRAVITATION que je craquais pour lui….…………………

Je suis totalement irrécupérable !

Bientôt la suite

 

Kiki