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Disclaimer : pas envie de l’écrire alors vous croyez ce que vous voulez ^^

Note : ceci est un cadeau a ma génialissime béta : Hathor barton !! je pourrais jamais exprimer avec des mot a quel point je lui suis reconnaissante a chaque fois de me corriger et de me donner son avis. Alors j’espère que vous aimerez^^

 

 

 

 

Il est temps de renaître

 

15h00

 

Il me reste une heure et je ne sais que faire… aller le voir ou pas ? Cruel dilemme… Parfois on dit « mon cœur disait ceci mais ma raison disait cela alors j’ai suivi celui-ci parce que… »  Mais là ni mon cœur ni ma raison ne savent, je suis dans un tourbillon de pensées contraires. Dans le parc où je me suis assis, le vent fait tourbillonner les feuilles depuis plusieurs instants. Détournant mon regard, des enfants jouent à cache ou un jeu du même genre, ils rient plus qu’ils ne se cachent d’ailleurs... cela me fait sourire, j’envie ces gamins, leur innocence et leur insouciance, si seulement à leur age j’avais pu être comme eux… mais les colonies avaient besoin de nous et la paix vaut bien que l’on se batte pour l’obtenir… Seulement la paix n’a pas tout réglé…

 

Je soupire me redresse sur mon banc et regarde le soleil. On a du soleil grâce au vent, il a chassé les nuages de ce matin, de gros nuages noirs qui étaient à nos fenêtres alors qu’il me donnait cet ultimatum…

 

***

 

_Je pars…

 

_Pardon ? mais explique-toi

 

_ Je ne suis pas à ma place ici, avec toute cette paix devant les yeux !! J’ai décidé de partir… Il reste encore quelques missions à accomplir

 

_Les missions !! Tu n’as donc que ce mot à la bouche… et moi ?

 

_Quoi toi ? Ca ne te changera pas beaucoup tu es habitué au silence de toute façon…

 

_Enfin comment peux-tu croire que si tu pars cela ne me fera rien…

 

_Je ne crois en rien… Néanmoins si tu trouves une excuse valable pour me faire rester ici… Tu as jusqu'à 16h cet après-midi au cas où tu ne viendrais pas… je te dis déjà adieux.

 

_Enfin… Heero comment peux-tu dire des choses pareilles ?

 

_Parce que je les pense…

 

***

 

Quand nous étions en guerre je détestais les ultimatums, autant dire que celui-ci je le déteste d’autant plus.

 

Je préfère éviter d’y repenser, ça me blessera moins. J’ouvre les yeux et savoure la caresse chaude du soleil, nous sommes encore en mars et un peu de chaleur est toujours bienvenue car même si mars est le mois du printemps, les températures sont loin de l’être… Comme j’aimerais qu’il apprécie autant que moi la caresse du vent sur le visage, ces petits plaisirs simples qui font que la vie a tant de saveur… c’est peut être ce qui manque dans la vie d’Heero, un peu de saveur… Saveur et des gens qui tiennent à lui.

 

Pourquoi refuse-t-il de voir à quel point je tiens à lui ? Les autres aussi bien sûr… Mais, mais moi je veux partager, tout partager avec lui… Les joies, si petites soient-elles, les peines celles d’hier et de demain. Je veux partager sa vie…

 

 

C’est une déclaration d’amour ?

 

Je crois oui…

 

 

Je suis pathétique. Je sais parler devant des centaines de personnes en public, la foule ne me fait pas peur. J’arrive à m’exprimer… pas, sauf avec lui.

Ses yeux qui ne reflètent rien, même pas de l’agacement ou de la colère. Rien… vide… comme d’immenses trous noirs. Je n’ai pas envie de me lever mais pourtant je dois le faire. Je dois aller le voir… quoique je ne sache pas quoi lui dire pour le faire rester… C’est dur de convaincre les autres…

Réléna pourtant l’a fait. Elle a su convaincre à la paix des centaines de milliers de personnes, mais elle aussi a échoué devant Heero.

 

Je me lève finalement de mon banc et une grand-mère et sa petite fille en profitent pour s’asseoir.

 

Je me mets à courir, sans vraiment avoir de direction ou de destination, juste pour courir pour me dénouer et ne pas trop penser aux minutes qui inexorablement s’égrainent me laissant seul face à ce choix. Je me pose quand même une question, la vie a-t-elle si peu de valeur pour qu’il joue tout le temps avec ?  Je ne le comprends pas… Une personne qui se bat avec tant de passion et de négation de soi pour la paix, veuille encore se battre après l’avoir obtenue. C’est comme économiser pour avoir un vélo, se serrer la ceinture et se priver et quand enfin on l’a, le laisser dans le garage.

 

 

 

On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,

Elles passent en un instant comme fanent les roses.

On me dit que le temps qui glisse est un salaud

Que de nos chagrins il s'en fait des manteaux

 

 

Je respire trop fort pour que ce soit mon rythme normal, même à bout de souffle… et aussi trop fort pour que ce soit de simples soupirs.

 

Inconsciemment ou consciemment je me dirige vers le port. J’en suis encore loin, au moins une bonne demi-heure, bizarre quand même inconsciemment je me dirige vers le lieu duquel Heero doit partir… Même mon esprit ne me laisse pas en paix avec lui ?

 

Je m’arrête à un feu rouge, il est long, je me décide alors à regarder les boutiques de souvenirs. Ses porte-clefs, des porte-monnaie à l’effigie d’un phénix l’emblème de la région…

 

Il renaît de ses cendres… même mort, il renaît …

 

 Je secoue la tête. J’ai vraiment des idées étranges. Le feu change et je repars dans une autre direction. Le port n’est pas sur ma route sauf qu’en changeant de direction je heurte quelqu’un et me retrouve finalement à terre… A l’inverse de celui qui m’a heurté… Il est bien droit, plus droit qu’un I, le contre jour m’empêche de le voir…  Il a les poings serrés…

 

_Ca va ?

 

_Oui, on n’en meurt pas vous savez. Je souris.

 

_Quoique Quat’chan, dans la vie on ne sait jamais…

 

_Duo ?

 

_Bah… y’a quelqu’un d’autre qui t’appelle comme ça ??? Suis jaloux…

 

Il m’aide à me relever et oui effectivement c’est bien Duo… Il a changé.  Il parait plus… assagi ? Ce mot ne va pas avec Duo, c’est étrange enfin mieux vaut ne rien laisser paraître.

 

_Alors Duo que deviens tu ?

 

_ Ho rien de spécial comme tu vois !! Je me balade entre la terre et les colonies, je fais deux trois missions pour les Preventers enfin, rien de transcendant…

 

_ Oh…  fis-je d’un air déçu

 

_Et toi ?

 

_ Moi je savoure la paix d’une nouvelle vie simple et tranquille

 

_ Tu en as de la chance… et Heero ?

 

_ Il part ce soir pour une mission

 

_ Tu ne l’as pas empêché ?

 

_ Il m’a dit que je n’étais pas nécessaire pour lui  et qu’il ne m’était pas nécessaire… 

 

_Bah môssieu sait bien mentir… grimace-t-il en levant les yeux au ciel

 

_Pardon ?

 

_Si on s’asseyait ?

 

Je le suis dans un café où il m’expliquera enfin ce qu’il essayai de dire… Je ne le presse pas, je sais qu’il parlera quand se sera nécessaire puis il soupire et commence son monologue.

 

On me dit que le destin se moque bien de nous

qu'il ne nous donne rien et qu'il nous promet tout
parait qu'le bonheur est à portée de main,

 alors on tend la main et on se retrouve fou

Pourtant quelqu'un m'a dit. ..que tu m'aimais encore ;

 c'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore.

Serais ce possible alors ?


 "Il vous aime, c'est secret, lui dites pas que j'vous l'ai dit"

 

Je… je… je ne suis qu’un imbécile !!! Je n’ai pas su le comprendre, le deviner pourtant avec mon empathie j’aurais dû… mais quelle heure est-il déjà ??

 

Je demande affolé à Duo … 15h 55 !

 

Aurais-je le temps de le voir, d’arriver à temps ?

 

Ce n’est pas le temps de se poser ce genre de question !! Je me lève brusquement repoussant la chaise en inox qui fait un bruit strident et manque de faire tomber la table pour enfin sortir du café.

 

Même s’il est assez proche du port je ne sais pas si j’ai suffisamment de temps, Duo me rattrape et m’emmène en deux roues—je chercherai  à en savoir plus sur cette machine qui fait un drôle de bruit plus tard— jusqu’au au quai d’embarquement.

 

Je le vois, il porte toujours son masque d’impassibilité.

 

Il s’approche de moi.

 

_Alors ?

 

Et je ne sais pas trop quoi lui dire mes pensées sont confuses enfin ces quelques paroles me viennent, simplement…

 

 

On me dit que nos vies ne valent pas grand chose,

 elles passent en un instant comme fanent les roses

 
on me dit que le temps qui glisse est un salaud

que de nos tristesses il s'en fait des manteaux,

pourtant …

 

_Je sais que tu m’aimes encore…

 

Il est temps de renaître Heero … avec moi…

 

Soudain les yeux et son cœur s’animent, brûlent. Il n’a plus son masque d’impassibilité ni son mur qui me dissimulaient ses émotions, il me regarde enfin avec des yeux d’amoureux et je répond a son regard par mes lèvres sur les siennes.

 

 

Fin

 

 

Bétalectrice Hat’chan au rapport : Cette fic est pour moi tralalallalala !!!

 

Heero : Et elle est contente…

 

Hat’chan : Vouiiiiii !!! Vous êtes trop kawai ensemble !! Deux ‘tits anges rien que pour mes ‘tites neurones de l’imagination :P

 

Quatre : On te préviendra quand les ailes nous pousseront ok, va prendre tes pillules maintenant…