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LyLio71@hotmail.com
Disclaimer :
pas envie de l’écrire alors vous croyez ce que vous voulez ^^
Note :
ceci est un cadeau a ma génialissime béta : Hathor barton !! je
pourrais jamais exprimer avec des mot a quel point je lui suis reconnaissante a
chaque fois de me corriger et de me donner son avis. Alors j’espère que vous
aimerez^^
Il est temps de renaître
15h00
Il me reste une heure et je ne sais que faire…
aller le voir ou pas ? Cruel dilemme… Parfois on dit « mon cœur
disait ceci mais ma raison disait cela alors j’ai suivi celui-ci parce
que… » Mais là ni mon cœur ni ma
raison ne savent, je suis dans un tourbillon de pensées contraires. Dans le
parc où je me suis assis, le vent fait tourbillonner les feuilles depuis
plusieurs instants. Détournant mon regard, des enfants jouent à cache ou un jeu
du même genre, ils rient plus qu’ils ne se cachent d’ailleurs... cela me fait
sourire, j’envie ces gamins, leur innocence et leur insouciance, si seulement à
leur age j’avais pu être comme eux… mais les colonies avaient besoin de nous et
la paix vaut bien que l’on se batte pour l’obtenir… Seulement la paix n’a pas
tout réglé…
Je soupire me redresse sur mon banc et regarde le
soleil. On a du soleil grâce au vent, il a chassé les nuages de ce matin, de
gros nuages noirs qui étaient à nos fenêtres alors qu’il me donnait cet
ultimatum…
***
_Je pars…
_Pardon ? mais explique-toi
_ Je ne suis pas à ma place ici, avec toute cette
paix devant les yeux !! J’ai décidé de partir… Il reste encore quelques
missions à accomplir
_Les missions !! Tu n’as donc que ce mot à la
bouche… et moi ?
_Quoi toi ? Ca ne te changera pas beaucoup tu
es habitué au silence de toute façon…
_Enfin comment peux-tu croire que si tu pars cela
ne me fera rien…
_Je ne crois en rien… Néanmoins si tu trouves une
excuse valable pour me faire rester ici… Tu as jusqu'à 16h cet après-midi au
cas où tu ne viendrais pas… je te dis déjà adieux.
_Enfin… Heero comment peux-tu dire des choses
pareilles ?
_Parce que je les pense…
***
Quand nous étions en guerre je détestais les
ultimatums, autant dire que celui-ci je le déteste d’autant plus.
Je préfère éviter d’y repenser, ça me blessera
moins. J’ouvre les yeux et savoure la caresse chaude du soleil, nous sommes
encore en mars et un peu de chaleur est toujours bienvenue car même si mars est
le mois du printemps, les températures sont loin de l’être… Comme j’aimerais
qu’il apprécie autant que moi la caresse du vent sur le visage, ces petits
plaisirs simples qui font que la vie a tant de saveur… c’est peut être ce qui
manque dans la vie d’Heero, un peu de saveur… Saveur et des gens qui tiennent à
lui.
Pourquoi refuse-t-il de voir à quel point je tiens
à lui ? Les autres aussi bien sûr… Mais, mais moi je veux partager, tout
partager avec lui… Les joies, si petites soient-elles, les peines celles d’hier
et de demain. Je veux partager sa vie…
C’est une déclaration d’amour ?
Je crois oui…
Je suis pathétique. Je sais parler devant des
centaines de personnes en public, la foule ne me fait pas peur. J’arrive à
m’exprimer… pas, sauf avec lui.
Ses yeux qui ne reflètent rien, même pas de
l’agacement ou de la colère. Rien… vide… comme d’immenses trous noirs. Je n’ai
pas envie de me lever mais pourtant je dois le faire. Je dois aller le voir…
quoique je ne sache pas quoi lui dire pour le faire rester… C’est dur de
convaincre les autres…
Réléna pourtant l’a fait. Elle a su convaincre à la
paix des centaines de milliers de personnes, mais elle aussi a échoué devant
Heero.
Je me lève finalement de mon banc et une grand-mère
et sa petite fille en profitent pour s’asseoir.
Je me mets à courir, sans vraiment avoir de
direction ou de destination, juste pour courir pour me dénouer et ne pas trop
penser aux minutes qui inexorablement s’égrainent me laissant seul face à ce
choix. Je me pose quand même une question, la vie a-t-elle si peu de valeur
pour qu’il joue tout le temps avec ?
Je ne le comprends pas… Une personne qui se bat avec tant de passion et
de négation de soi pour la paix, veuille encore se battre après l’avoir
obtenue. C’est comme économiser pour avoir un vélo, se serrer la ceinture et se
priver et quand enfin on l’a, le laisser dans le garage.
On me dit que nos vies ne valent pas
grand chose,
Elles passent en un instant comme
fanent les roses.
On me dit que le temps qui glisse est
un salaud
Que de nos chagrins il s'en fait des
manteaux
Je respire trop fort pour que ce soit
mon rythme normal, même à bout de souffle… et aussi trop fort pour que ce soit
de simples soupirs.
Inconsciemment ou consciemment je me dirige
vers le port. J’en suis encore loin, au moins une bonne demi-heure, bizarre
quand même inconsciemment je me dirige vers le lieu duquel Heero doit partir…
Même mon esprit ne me laisse pas en paix avec lui ?
Je m’arrête à un feu rouge, il est
long, je me décide alors à regarder les boutiques de souvenirs. Ses
porte-clefs, des porte-monnaie à l’effigie d’un phénix l’emblème de la région…
Il renaît de ses cendres… même mort, il
renaît …
Je secoue la tête. J’ai vraiment des idées étranges. Le feu change
et je repars dans une autre direction. Le port n’est pas sur ma route sauf
qu’en changeant de direction je heurte quelqu’un et me retrouve finalement à
terre… A l’inverse de celui qui m’a heurté… Il est bien droit, plus droit qu’un
I, le contre jour m’empêche de le voir…
Il a les poings serrés…
_Ca va ?
_Oui, on n’en meurt pas vous savez. Je
souris.
_Quoique Quat’chan, dans la vie on ne
sait jamais…
_Duo ?
_Bah… y’a quelqu’un d’autre qui
t’appelle comme ça ??? Suis jaloux…
Il m’aide à me relever et oui
effectivement c’est bien Duo… Il a changé.
Il parait plus… assagi ? Ce mot ne va pas avec Duo, c’est étrange
enfin mieux vaut ne rien laisser paraître.
_Alors Duo que deviens tu ?
_ Ho rien de spécial comme tu
vois !! Je me balade entre la terre et les colonies, je fais deux trois
missions pour les Preventers enfin, rien de transcendant…
_ Oh…
fis-je d’un air déçu
_Et toi ?
_ Moi je savoure la paix d’une nouvelle
vie simple et tranquille
_ Tu en as de la chance… et
Heero ?
_ Il part ce soir pour une mission
_ Tu ne l’as pas empêché ?
_ Il m’a dit que je n’étais pas
nécessaire pour lui et qu’il ne m’était
pas nécessaire…
_Bah môssieu sait bien mentir…
grimace-t-il en levant les yeux au ciel
_Pardon ?
_Si on s’asseyait ?
Je le suis dans un café où il
m’expliquera enfin ce qu’il essayai de dire… Je ne le presse pas, je sais qu’il
parlera quand se sera nécessaire puis il soupire et commence son monologue.
On me dit que le destin se moque bien
de nous
qu'il ne nous donne rien et qu'il nous
promet tout
parait qu'le bonheur est à portée de main,
alors on tend la main et on se retrouve fou
Pourtant quelqu'un m'a dit. ..que tu
m'aimais encore ;
c'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore.
Serais ce possible alors ?
"Il vous aime, c'est secret, lui dites pas que j'vous l'ai
dit"
Je… je… je ne suis qu’un
imbécile !!! Je n’ai pas su le comprendre, le deviner pourtant avec mon
empathie j’aurais dû… mais quelle heure est-il déjà ??
Je demande affolé à Duo … 15h 55 !
Aurais-je le temps de le voir,
d’arriver à temps ?
Ce n’est pas le temps de se poser ce
genre de question !! Je me lève brusquement repoussant la chaise en inox
qui fait un bruit strident et manque de faire tomber la table pour enfin sortir
du café.
Même s’il est assez proche du port je
ne sais pas si j’ai suffisamment de temps, Duo me rattrape et m’emmène en deux
roues—je chercherai à en savoir plus
sur cette machine qui fait un drôle de bruit plus tard— jusqu’au au quai
d’embarquement.
Je le vois, il porte toujours son
masque d’impassibilité.
Il s’approche de moi.
_Alors ?
Et je ne sais pas trop quoi lui dire
mes pensées sont confuses enfin ces quelques paroles me viennent, simplement…
On me dit que nos vies ne valent pas
grand chose,
elles passent en un instant comme fanent les roses
on me dit que le temps qui glisse est un salaud
que de nos tristesses il s'en fait des
manteaux,
pourtant …
_Je sais que tu m’aimes encore…
Il est temps de renaître Heero … avec
moi…
Soudain les yeux et son cœur s’animent,
brûlent. Il n’a plus son masque d’impassibilité ni son mur qui me dissimulaient
ses émotions, il me regarde enfin avec des yeux d’amoureux et je répond a son
regard par mes lèvres sur les siennes.
Fin
Bétalectrice Hat’chan au rapport :
Cette fic est pour moi tralalallalala !!!
Heero : Et elle est contente…
Hat’chan : Vouiiiiii !!! Vous
êtes trop kawai ensemble !! Deux ‘tits anges rien que pour mes ‘tites
neurones de l’imagination :P
Quatre : On te préviendra quand
les ailes nous pousseront ok, va prendre tes pillules maintenant…