Titre : Au coin du feu
Auteur : Valky ( e-mail : valky@globetrotter.net )
Genre : OOC( du moins je crois^^), Yaoi, lemon
Couple : 4x3 & 3x4
Source : Gundam Wing
Note : Cette fic se situe trois ans
après le film. Les pensées des personnages sont en italique et pour terminer,
les persos ne m’appartiennent pas.
-Pourquoi a t-il fallu…pourquoi ce soir…le jour de son anniversaire. Pourquoi est-ce que je n’ai pas attendu plus longtemps…pourquoi…J’ai déjà si attendu…mais pourquoi ce soir…Il ne m’aime pas…il ne m’aime pas…pourquoi…pourquoi je lui ai dis que je l’aime…pourquoi…
Quatre se dirigea en courant le plus vite qu’il pu vers l’un des chalet qu’il avait loué avec ses amis spécialement pour la fête de Trowa.
Ils ne se voyaient pas très souvent depuis la fin de la guerre, mais ils se réunissaient toujours pour leurs anniversaires et les autres fêtes importantes.
Ils avaient tous beaucoup changé depuis la fin de cette guerre, autant physiquement que moralement.
Duo était toujours le même, mais faisait preuve d’un peu plus de sérieux. Quatre était toujours aussi gentil et généreux, mais il était devenu beaucoup plus masculin. Ses muscles s’étaient développés et il avait grandit.
Wufei, lui, n’avait pas vraiment changé, si ce n’est que maintenant, il était marié avec Sally.
Trowa et Heero étaient devenus plus ouvert aux autres et surtout ils étaient plus loquaces.
Tout avait pourtant bien commencé aujourd’hui, mais ça s’était très mal terminé.
Le matin, ils étaient tous arrivé de bonne heure, Quatre était arrivé le premier car il tenait à les accueillir.
Wufei et Sally étaient les seconds.
-Wufei, ça fait plaisir de te revoir, dit Quatre sur un ton des plus joyeux, Sally bienvenue à toi aussi.
-Alors qu’as-tu prévu pour nous cette fois-ci, demanda Wufei qui se rappelait parfaitement ce qui s’était passé la dernière fois où ils s’étaient tous retrouvé ensemble, avec une gueule de bois chacun, le lendemain.
-Hé, ce n’était pas de ma faute ce qui est arrivé l’autre jour, c’était la fête de Duo donc, s’était lui qui décidait, se défendit le jeune arabe.
-Tu as raison, il ne faut donc pas lui laissé de bouteille d’alcool ce soir, dit Wufei tout en lui ébouriffant les cheveux sous le regard attendri de Sally.
Quelques minutes plus tard, Duo arriva accompagné de Heero et Trowa.
L’américain qui avait aperçu le blond, s’était mit à courir laissant les deux autres derrière.
-QUATRE, hurla t-il en se précipitant dans ses bras, je suis content de voir que tu es en pleine forme.
-Moi aussi Duo, tu m’as manqué, dit Quatre avec un large sourire, sourire qui s’élargit encore plus lorsqu’il remarqua enfin Trowa.
Quatre se sépara de son ami pour s’avancer vers les nouveaux venus.
-Enfin, on est au complet, dit-il en avança sa main vers eux pour leur souhaiter la bienvenue.
-Tu as encore grandit Quatre, si ça continue tu vas être le plus grand, lui dit Trowa tout en serrant la main offerte.
-Il a raison, tu es devenu plus grand que moi, dit a son tour Heero.
-Ils ont vraiment beaucoup changés, j’ai changé moi aussi. Oh Trowa! Je suis heureux de te voir plus ouvert et moins silencieux, si tu pouvais savoir combien je tiens à toi, pensa Quatre, je t’aime tellement.
Se sentant légèrement rosir pour ne pas dire rougir carrément, Quatre leurs fit signe de le suivre, tout en se dépêchant de se retourner, espérant que personne n’est rien vu.
Seulement Duo, lui, avait tout remarqué, il devrait avoir une bonne discussion avec le blond, sinon trois autres années passeraient sans qu’aucun changement ne se produise.
********
La journée s’était déroulée dans la bonne humeur.
Le matin, ils s’étaient installés dans les petits chalets près de l’auberge et étaient allés faire du ski en après-midi.
Le soir, ils avaient mangés à l’auberge et étaient ensuite allés fêter l’anniversaire de Trowa au chalet que partageaient Heero et Duo.
-BONNE FÊTE TROWA, crièrent-ils en chœur alors que Quatre amenait l’énorme gâteau orné de 21 bougies[1].
Quelques heures plus tard, Wufei et Sally quittèrent le petit groupe pour aller se coucher dans le chalet qui leur avait été attribué.
Alors que Quatre amenait la vaisselle dans la petite cuisine, Duo le suivit, jugeant le moment opportun pour lui parler.
-Quatre est-ce que je pourrais te parler quelques instants, demanda Duo.
-Mais bien sûr, répondit-il avec un large sourire.
-…heu…comment dire…je sais que ce n’est pas mes affaires, mais…tu en es où en ce qui concerne Trowa, demanda Duo incertain de la réaction du blond.
Le sourire du blond disparut aussitôt et il baissa les yeux.
-Je…je ne lui ai rien dit pour l’instant…je ne …sais pas comment il réagirait, souffla t-il.
-Mais est-ce qu’il a dit ou fait quelques choses qui te permettes de dire qu’il ne t’aime pas, redemanda le garçon à la natte.
-Non…bien sûr que non…mais il n’a rien fait pour me prouver le contraire, dit Quatre les larmes aux yeux.
-Oh Quatre! Ne t’en fait pas, je suis sûr que tout va s’arranger, fit Duo en le prenant dans ses bras.
-Oui…peut-être…mais ça fait déjà si longtemps que j’attends.
Et il éclata en sanglots.
Trowa qui trouvait que Duo et Quatre étaient partis depuis longtemps se leva de son siège pour aller voir ce qui ce passait de l’autre côté.
Lorsqu’il arriva dans la cuisine, il vit ses deux amis dos à lui, Duo flattant amicalement le dos de Quatre et ce dernier légèrement tremblant.
L’américain qui avait remarqué la présence du brun, se prépara à faire une sortie pour laisser les deux jeunes hommes seuls.
-C’est maintenant ou jamais, souffla t-il à l’arabe avant de reprendre plus haut, bon je vais aller voir ce que fait Heero.
Puis il quitta la pièce, non sans s’être assuré que la porte était bien fermée.
-Tu as besoin d’aide Quatre, demanda Trowa en voulant bien faire.
Le petit blond se raidit lorsqu’il attendit la voix de celui qu’il aimait, puis les tremblements reprirent du plus belle lorsqu’il se remémora ce que Duo lui avait dit : C’est maintenant ou jamais. Trowa qui remarqua le malaise de son ami, s’approcha doucement de lui.
-Qu’est-ce qui ne va pas Quatre, tu es malade?
-…Oui Trowa, malade d’amour pour toi.
-Regardes-moi Quatre et dis-moi ce qui ne va pas, redemanda l’aîné qui commençait à s’inquiéter pour le blond.
Son ami tourna alors vers lui un regard remplit de larmes, ce qui fut assez pour l’inquiéter totalement et il ne pu s’empêcher de ressentir un pincement au cœur devant l’état jeune homme.
Quatre ne pouvant plus se tenir sur ses jambes, se laissa lentement glisser sur le sol tout en sanglotant encore plus.
Trowa ne sachant trop que faire, laissa son instinct prendre le dessus.
Il s’agenouilla près de lui et le prit dans ses bras.
Il commença à le bercer tout doucement, alors que Quatre s’agrippait désespérément à lui à s’en faire blanchir les jointures.
-Chhhh…ça va aller Quatre, calmes-toi et dis-moi ce qui ne va pas, demanda Trowa d’une voix douce et chaude.
-…mal…j’ai…mal…tellement…,souffla difficilement Quatre qui pleurait maintenant à grosses larmes.
-Qui t’as fait ça, Quatre, dis-le moi et je vais m’occuper de celui qui a osé te faire du mal, déclara l’ancien pilote d’Heavy Arms, un éclair de colère dans les yeux.
Le jeune arabe laissa échapper un petit rire nerveux puis se dégagea de cette chaleur réconfortante et sécha rapidement ses larmes avant de répondre à son ami.
-Tu ne pourrais rien lui faire, commença le blond d’une petite voix tremblante, tu ne pourrais rien… à moins de te faire du mal à toi même.
-Je…je ne comprends pas Quatre…expliques-moi ce que tu veux dire, dit Trowa en fronçant les sourcils.
-…
-Quatre, regardes-moi, reprit Trowa en prenant délicatement le visage de l’arabe entre ses mains le forçant ainsi à le regarder droit dans les yeux, expliques-moi…je t’en prie.
-Je…je tiens beaucoup…à toi, tu sais…vraiment beaucoup…et…je…je crois…non j’en suis sûr…que…je…je t’aimes Trowa, souffla t-il tout bas.
Trowa qui ne s’attendait pas du tout à une telle déclaration se recula un peu sous la surprise, éloignant par la même occasion ses mains du visage de son cadet.
Ce dernier prenant ce geste pour un rejet, se releva précipitamment et disparu en courant alors que ses larmes menaçaient de refaire surface.
Quatre arriva enfin au petit chalet laissant maintenant libre court à ses larmes.
Il pénétra rapidement dans la petite bâtisse où régnait un froid glacial.
Il se dirigea automatiquement vers le foyer qui ornait le mur du fond et s’appliqua à allumer un feu pour se réchauffer.
Alors que les flammes grandissaient dans le foyer, il s’efforça de calmer les tremblements causés par ses pleurs.
-Mais
qu’est-ce qui m’as prit, j’ai détruit tout ce qu’il y avait entre nous…j’aurais
dû me contenter de son amitié…je le savais pourtant qu’il n’était pas près à
entendre ce que j’avais à lui dire…et…et maintenant je l’ai perdu…
Prit dans ses pensées le blond n’entendit pas la porte s’ouvrir, seul un frisson le parcouru lorsque le vent glacial provenant de dehors vint lui lécher la peau.
Il s’affaira donc à ajouter une bûche au feu pour irradier le froid ambiant alors qu’une ombre se glissa près de lui.
-Oh! Trowa…*l’ombre arrête son approche*…comment vais-je survivre loin de toi, si tu décides de ne plus jamais me revoir, murmura Quatre se croyant seul.
L’ombre se pencha tout doucement au dessus de lui avant de déclarer d’une voix tendre et chaleureuse :
-Je ne t’abandonnerais jamais Quatre…*le concerné sursauta et se raidit lorsque deux bras musclés lui entourèrent les épaules, mais se détendit rapidement lorsque la voix reprit*…par contre je dois te demander pardon…pardon d’avoir été si aveugle…de ne pas avoir remarqué ce que tu éprouvais à mon égard…et de ne réaliser que maintenant ce que je ressens pour toi…Je…je viens seulement de remarquer que mes…sentiments pour toi, sont les même…si ce n’est plus grand…que ceux que je portes pour Catherine…Dans son cas il s’agit d’amour…fraternel, comme un frère et une sœur…mais pour toi…oui, pour toi…ce que je ressens est…beaucoup plus fort…plus intense…Je…je t’aime Quatre.
La voix de Trowa n’était plus qu’un souffle à l’oreille du jeune arabe, il se retourna lentement dans les bras de son bien-aimé.
Quelques petites perles salées brillaient au coin de ses yeux tant il avait été ému par ces paroles qui lui allaient droit au cœur, et ce n’est que lorsque qu’il lui fit face qu’il remarqua enfin que le visage du brun était littéralement baigné de larmes.
-Ne pleures pas, souffla le plus jeune tout en essuyant tendrement les pleurs du bout des doigts avant de lui dédié un magnifique sourire, ne pleures pas.
Le brun se pencha alors pour accentuer la caresse sur son visage et ferma les yeux.
Quatre en profita pour approcher ses lèvres vers celles dont il avait tellement rêvé.
Le contact s’effectua d’abord timidement puis s’intensifia graduellement.
Chacun d’eux explorant minutieusement la bouche offerte de l’autre.
Puis à contre cœur, Quatre fut le premier à rompre le baiser tant attendu.
Alors qu’il se redressait, Trowa l’interrogea de son regard de jade.
-Attends je reviens tout de suite, fut la seule explication qu’il reçu.
Le jeune arabe disparut dans les escaliers pour revenir quelques minutes plus tard les bras chargé d’une couverture et de quelques oreillers.
-Nous serons beaucoup plus confortable, tu ne crois pas, demanda Quatre avec un large sourire et les yeux brillant d’appréhensions.
Trowa se contenta d’hocher affirmativement la tête tout en souriant lui aussi, plus timidement, mais souriant tout de même.
Il aida son futur amant à installer leur petit nid d’amour pour la nuit, avant de reprendre possession des douces lèvres de son aimé.
Ils passèrent ainsi plusieurs minutes, se contentant de leur présence mutuelle et du simple contact de leurs lèvres l’une sur l’autre.
Explorant maintes et maintes fois leur bouche, prenant le contrôle des baisers à tour de rôle.
Doucement, Trowa laissa insolemment vagabonder ses mains sous les vêtement du blond, le faisant frissonner de désirs au contact de leur peau brûlante.
Comme pour inciter son partenaire, Quatre pencha la tête vers l’arrière et ramena ses bras autour du cou du brun alors que celui-ci donnait de légers baisers dans la peau tendre du cou offert.
Trowa saisit lentement son chandail et le passa par dessus sa tête tout en faisant ses mouvements le plus sensuels possible.
Pour lui prouver son accord à aller plus loin, l’arabe fit de-même avec le sien et projeta le tissu gênant loin au coin de la pièce.
Ils reprirent rapidement leur séance d’exploration avec un enthousiasme dur à dissimuler.
Le brun atteint après un moment, les petites boules de chair rose qu’il mordilla gentiment, excitant davantage son partenaire qui commençait à ronronner un peu plus fort.
Sentant sa propre excitation grandir, l’aîné continua sa lente descente laissant au passage des sillions humides et brûlants, il s’attarda quelques instants sur le petit orifice ornant le ventre de son partenaire le titillant du bout de la langue.
Quatre qui voulait lui aussi donner entière satisfaction à son amant, inversa les rôles.
Il détacha habilement les boutons qui le séparaient du sexe de son aimé et lui retira son pantalon avant de lui faire prendre la même route que le reste de leurs vêtements.
Il se débarrassa ensuite du sien, pour se retrouver tout les deux nus comme au jour de leurs naissance.
Ils restèrent quelques instant à se regarder mutuellement, admirant les reflets dansant que faisaient les flammes sur leur peau.
Commençant une lente descente sur le corps de son ami, Quatre embrassa chaque parcelle de peau se trouvant sur son chemin, s’étonnant de sa douceur.
S’attardant un peu sur les boutons de chair qui ornait la poitrine de son ami, il se dirigea ensuite vers le ventre plat et musclé de son compagnon avant de descendre au but qu’il recherchait.
Le blond écarta légèrement les jambes de son futur amant avant de saisit délicatement la verge tendue qui s’offrait à lui.
Sur le coup, Trowa laissa échapper un hoquetement de surprise à se contact, mais se détendit très rapidement.
Sentant le plaisir croître chez son partenaire, le jeune arabe effleura doucement la virilité du brun du bout des doigts avant de déposer un baiser électrisant sur le bout.
L’engloutissant dans sa bouche par la suite, il laissa sa langue vagabonder de haut en bas sur le membre dressé, provoquant ainsi des gémissement de plaisir chez Trowa, qui ne tarda pas à se répandre une première fois entre les lèvres de son cadet.
Ce dernier releva doucement la tête et commença lentement à arpenter le corps de son aîné, tout en se léchant les lèvres de façon féline et sensuelle.
Trowa entrant dans son jeu, renversa son partenaire sous lui en poussant un rugissement digne du roi de la jungle, ce qui provoqua chez son compagnon un petit rire clair.
Réalisant soudainement le geste qu’il venait de faire, Trowa ne pu s’empêcher de rougir ce qui fit doubler le rire de Quatre, qui passa doucement ses mains dans les cheveux du brun.
-Je t’aime mon lion, dit l’arabe avec un sourire que lui seul savait faire.
-Mais moi aussi mon chaton, lui répondit son compagnon avec un large sourire sincère.
-Miaou, fit le blond en donnant un coup de langue sur le visage de son amant.
Cette fois Trowa éclata d’un rire grave et chaleureux avant de reprendre possession des lèvres de son chaton(^^).
Il souleva doucement le jeune arabe de façon a ce que celui-ci soit assis confortablement sur ses cuisses.
Rompant le baiser à contre cœur, il remplaça sa langue par deux doigts, que Quatre s’empressa d’humecter abondamment.
Jugeant ses doigts assez humides, il dirigea ses mains vers les jolies fesses blanche de son partenaire.
Léchouillant le cou de ce dernier pour le distraire, il écarta doucement les derniers remparts, avant d’introduire délicatement le premier doigts dans l’intimité inviolée du jeune homme et commença à le mouvoir doucement.
Quatre se crispa un peu sous cette intrusion, avant de commencer à onduler de plaisir, essayant d’approfondir la pénétration et d’accentuer ainsi le sentiment d’extase qu’il ressentait.
Le premier doigt fut rapidement suivit d’un deuxième puis d’un troisième et le mouvement s’accentua.
Lorsque le brun jugea que l’arabe était suffisamment prêt, il retira ses doigts malgré les vagues protestations de son copain.
Puis le faisant basculer sur le dos, il lui redressa les jambes avant de diriger son sexe gonflé devant l’entrée tant convoitée.
Sans faire plus de manières, il pénétra doucement le blond et entendit quelques instants que celui-ci se détente.
Sur le moment, Quatre se raidit et poussa un cri de douleur avant de plonger dans un désir nouveau et excitant alors que son amant commençait un lent mouvement de va et vient à l’intérieur de lui.
Les petits soupirs du blond se transformèrent rapidement en gémissements très sonore, lorsque son compagnon s’empara de son membre douloureux qui n’attendait qu’un peu d’attention.
Les mouvements se firent de plus en plus rapides, amenant chez les deux partenaires un plaisir jusque là encore inconnu, rendant leur souffle court et leur respiration plus rapide.
Les mains de Quatre se crispaient et se décrispaient autour des larges épaules du brun, alors qu’une poussée de plaisir le submergeait à chaque nouveau coup de butoir.
Et c’est dans un dernier coup de rein, que Trowa s’assouvit dans un long râle suivit de près par son amant qui se répandit entre leurs corps trempés de sueur, les maculant de sa semence.
Se libérant de son fourreau de chair, le brun s’écroula sur le sol à bout de souffle.
Quatre suivit le mouvement, posa tranquillement sa tête sur le torse musclé de son ami et écouta les battement de son cœur…ce cœur qu’il avait toujours rêvé conquérir et que cette nuit, au coin du feu, il avait finalement obtenu la clé.
Ils s’endormirent rapidement bercés par le crépitement des flammes et la douce chaleur qui les entouraient.
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Quatre se réveilla le premier, sentant un mouvement sur lui, il ne put s’empêcher de sourire en repensant à la merveilleuse nuit qu’il venait de passer.
Comme si il avait peur que son partenaire s’évapore, il le serra possessivement entraînant par la même occasion son réveil.
Trowa leva la tête vers lui et lui lança un regard interrogateur.
-Je…J’ai peur que…, dit l’arabe en réprimant son tremblement
Le brun comprenant parfaitement ses craintes, posa délicatement un doigt sur sa bouche pour le faire taire.
-Chhhh…ne tant fais pas, je resterais près de toi…Je t’aime Quatre et je t’aimerais toujours, souffla t-il avant de l’embrasser passionnément.
***
Un peu plus tard dans la même journée.
Voyant revenir ses deux amis main dans la main, Duo s’autorisa un large sourire puis se retourna vers Heero.
-Restes plus que nous maintenant…nous formerions un très joli couple tu sais, dit-il en donnant un petit baiser sur la joue du soldat parfait avant de partir en courant vers les nouveaux amants.
-O_O HNNNNNN!!!!!!! (réaction de Heero complètement bouche bée)
[1] N’oubliez pas que la fic se situe trois ans après le film, ce qui signifie qu’ils ont entre 20 et 21 ans.